Je ne vous apprends rien, lorsque tu as tes règles, le gynéco ne t’examine pas. En tout cas pas celui avec qui j’avais rendez-vous.

Mais comme j’avais trois questions à lui poser, je n’ai pas annulé l’entrevue.

Comme je l’ai dit ici, je compte (si tout va bien) enlever mon implant contraceptif en septembre.

Ma première question était donc de savoir si ce gynéco pratiquait l’ablation de l’Implanon.

La réponse est oui. Il m’a fait une ordonnance de patch Emla (anesthésiant) à poser deux heures avant le rendez-vous et de Steri-strip pour bien refermer la mini-plaie.

Ma deuxième question concernait d'éventuels conseils qu'il avait à me donner pour l’avant-conception.

Ça l’a franchement fait marrer et il m’a traité de stressée, ce à quoi j’ai répondu "je me dis qu’il vaut mieux s’inquiéter avant qu’après", ce à quoi il a objecté "non non, y’a rien du tout à s’inquiéter, ni avant ni après". Du coup, il m’a expliqué qu’il me donnerait des acides foliques et peut-être des vitamines pour éviter les malformations du tube neural, mais qu’on les commencerait au moment de l’extration de l’implant.

Ma troisème question était au sujet de ma perte de poids qui est, il faut bien le dire, complètement inexistante depuis un mois que je fais attention à ce que je mange et que j’ai repris activement le sport.

Il a déclaré avoir souvent remarqué une prise de poids chez ses patientes ayant l’implant, c’est pourquoi il ne le prescrivait presque jamais. Il m’a assuré que cela rentrerait dans l’ordre au moment de son retrait, mais que je pouvais continuer à bien m’alimenter (sans parler de régime trop sévère qui carrence) et à faire du sport. Il m’a aussi dit que, si je le souhaitait, on pouvait envisager un stérilet après la première grossesse. Du coup, j’ai demandé si cela n’empêchait pas les grossesses ultérieures et il m’a assuré que non.

***Petit apparté concernant le stérilet : je sais qu'il en existe deux sortes. L'un au cuivre sans hormone ; l'autre avec des hormones. Est-ce qu'ils sont encore posés tous les deux à l'heure actuelle ? 

Si toutes les contraceptions hormonales augmentent la prise de poids, quel intérêt du stérilet par rapport à l'implant ?

Si vous avez des réponses, merci d'avance.***

J’ai demandé à me peser, essentiellement pour savoir si ma balance n’était pas complètement folle (hélas non). Lorsque je lui ai annoncé mon poids (68.8 kg) et ma taille (1.64 m), il n’a pas duuu tout été alarmé. Il a même lancé un "ohfff bah c’est pas si terrible !" Ah bon ? Nan parce que mon IMC il me met en surpoids là quand même… Du coup, il a mollement dit "ouais ben continuez à manger correctement et à faire du sport, puis on verra en septembre où on en est".

Comme j’étais persuadée de devoir payer vers sa secrétaire, je ne lui ai même pas demandé combien je lui devais mais sa secrétaire m’a dit "Ah non, c’est pas vers moi qu’on paye, s’il ne vous a rien demandé, c’est qu’il vous a offert la consultation."

Oh ben ça c'est gentil ! Merci !

Aujourd’hui, grand scoop, je vous raconte comment on s’est mis ensemble avec Coupin.

Je vous préviens, ça ne va pas plaire à toute le monde, mais j’ai fait le bon choix. C’était il y’a deux ans et demi, notre première fois.

Nous sommes début juin 2009.

J’habite à Lyon, Coupin à Nantes.

À ce moment là, c'est mon meilleur ami, nous nous parlons beaucoup via msn et texto. Il connaît toute ma vie et sait que je suis en couple. Il me plait beaucoup et je caresse un moment l’espoir qu’il soit plus qu’un ami, mais les relations longues distances c’est juste impossible pour lui.

Il termine sa troisième année de licence et doit passer un entretien à Grenoble le 22 juin pour un master assez renommé paraît-il. Il arrive le 21 juin en début de soirée, dors à Lyon dans un hôtel le soir et prend le train le lendemain matin pour Grenoble.

Le 21 juin donc, je prends le bus jusqu’à l’aéroport pour aller chercher Coupin à la sortie de son avion. C’est la première fois que j’y mets les pieds, mais j’ai prévu large pour avoir le temps de trouver la bonne porte.

Je suis complètement dans le stress parce que ça fait hyper longtemps qu’on ne s’est pas vu et que j’ai peur de ne pas le reconnaître et que lui ne me reconnaisse pas. (J’étais blonde la première fois qu’on s’est vu, avec un look plutôt classique. À ce moment là, j’ai les cheveux violets et un look gothique.)

L’atterrissage est annoncé, les passagers commencent à sortir. Les passagers sortent toujours. Les passagers n’en finissent plus de sortir !

C’est lui qui me reconnaît en premier. Il me lance son sourire Ultra Bright. Il s’est coupé les cheveux, il est en costard, je suis littéralement subjuguée. J’ai une minute d’angoisse où je me demande ce qu’on va bien pouvoir se raconter mais heureusement il fait la conversation.

Re le bus, dans l’autre sens. Nous arrivons à Part-Dieu. On tourne mille ans pour trouver son hôtel, on fini même par appeler ses parents tellement on trouve pas. Finalement on trouve. Il pose sa sacoche et sa veste et on va se balader dans les rues pleines de monde (ben oui, c’est la fête de la musique). On passe dans la rue des kebab puis on s’assoie sur les marches du musée place des Terreaux pour manger.

Je passe une très très bonne soirée. (Tous les 21 juin depuis, quand on se remémore cette soirée, il me répète "Tu me dévorais des yeux !")

Le soir, je le raccompagne à sa chambre. La chambre est minuscule, il n’y a que le lit. Il s’y assoit, m’invite à faire de même puis s’allonge, les mains sous la tête. J’ai juste envie de lui sauter dessus ! Je suis complètement tiraillée entre l’envie de profiter de lui et la peur de le perdre si jamais il ne l’envisageait même pas. Du coup, je ne fais rien. Je lui souhaite bonne chance pour demain et je m’en vais.

Nous sommes en juillet 2009.

Via msn, Coupin m’annonce qu’il est pris à Grenoble et que ses parents lui cherchent un appart. Je jubile ! Chouette, on va pouvoir se voir souvent !

On évoque la soirée de juin avec de très lourds sous-entendus et un flirt qui commence ouvertement.

Pendant le mois de juillet, ça se passe de plus en plus mal sur le plan sexuel avec mon chéri de l’époque, je le confie à Coupin qui fait le malin (comme tous les mecs à ce sujet).

Au mois d’août, Coupin m’annonce qu’il arrive à Grenoble le vendredi 4 septembre au soir avec ses parents. Je lui propose de passer le week-end avec lui, il accepte. Après ça, toutes nos conversations ou presque tournent autour de ce week-end en septembre, quand je ne suis pas en train de me plaindre de ma vie sexuelle inexistante et de mon état de manque.

J’espérais qu’en tout mec qui se respecte il allait me le proposer, mais c’est finalement moi qui aborde le sujet, je lui dis tout de go que j’aimerais coucher avec lui. (Parce que là j'en peux pluuuus !) Il accepte en disant qu’alors, il faudra que je sois son professeur parce qu’il n’a eu qu’une expérience et que franchement "Je voyais pas pourquoi tout le monde encensait le sexe, une bonne branlette c’était vachement mieux" (ce sont ses mots).

Je devais déjà être secrétaire à ce moment là parce que j’avais mes week-end de libres, contrairement à mon chéri de l’époque qui bossait au Mc Do (c’est là qu’on s’était rencontré). Il n’a donc pas vu d’inconvénient à ce que je passe le week-end à Grenoble.

Nous sommes le vendredi 4 septembre 2009.

J’ai dit à Coupin que j’arriverai quand il serait installé et ses parents repartis dans leur hôtel, mais j’ai bien l’intention d’arriver avant lui. Je prends le train à La Part Dieu direction Grenoble. Au milieu du trajet, le contrôleur nous indique qu’en raison d’une grève, le train s’arrêtera à Voiron et qu’un bus emmènera les voyageurs qui le souhaitent jusqu’à Grenoble. J’arriverai donc après eux.

Coupin vient me chercher à la gare, je rencontre ses parents pour la deuxième fois (la première ayant eu lieu à Nantes, en coup de vent). On déballe quelques cartons, on va manger dans un petit resto pas loin. Ils rentrent à leur hôtel et nous dans le studio de Coupin où nous passons au lit, en tremblant comme des feuilles.

Je vous passe les détails, juste une phrase que je me souviens lui avoir dite : "Heu, fallait que je t’apprenne quoi au juste ?"

Je suis deg' au moment de repartir.

Le vendredi suivant, 11 septembre, notre ami G nous rejoint.

Lui aussi a été accepté dans une école à Grenoble pour son master.

(Oui mon chéri de l’époque a un peu fait la gueule en me laissant partir deux week-end de suite, mais il n’a pas tellement eu le choix.)

Nous passons le week-end a fêter l’anniversaire de Coupin qui a alors 20 ans.

Je me souviens très bien de cette conversation que nous avons eu à trois sur le pourquoi du comment je n’étais pas bien avec mon chéri de l’époque et sur quoi lui dire pour le quitter. Merci les gars, sans vous je ne m’en serai jamais sortie !

Dans le train du retour, j’envoie un texto au chéri "il faut qu’on parle" "je dois m’inquiéter ?" "oui". En face de lui, j'ai dis un truc très bête genre "j’ai plus envie d’être avec toi" ou "je suis plus bien avec toi" sans lui donner plus d’explication. Il a demandé "il s’est passé quelque chose à Grenoble ?" j’ai lâchement répondu "non".

Il est parti en pleurant et en disant "je passerai demain prendre toutes mes affaires" et jte jure que le lendemain il ne restait plus rien ! On s’est revu une fois après pour qu’il me rende la clé de l’appart, c’est tout.

Le vendredi suivant, 18 septembre, mon amie La Rousse et moi avions invité des potes pour une soirée médecine. C’était donc au tour des garçons de venir à Lyon. Lorsqu’ils m’ont appelé pour que je vienne les chercher au tram, je me souviens avoir ressenti une envolée de papillons dans le ventre et m’être dit en même temps "ça y est jsuis amoureuse" et "putain jsuis bourrée".

La soirée a été un peu isocèle, mais on s’est bien marré.

Le lendemain, la tête dans le luc et encore franchement alcoolisés, il a fallu préparer la crémaillère de mon appart où on reçevait TOUTE ma famille ! Sur ce coup là, Coupin a franchement assuré parce que c’est lui qui a cuisiné.

Les garçons repartent le dimanche soir et je me sens d’un coup super seule.

Le jeudi 24 septembre, après un long échange de textos avec Coupin, il me dit quelque chose comme "bon, sachant qu’on fait déjà tout comme un couple, on peut peut-être officiellement dire qu’on est ensemble ?" ce à quoi j’ai évidemment répondu oui.

C’était il y’a deux ans et demi aujourd’hui et pour fêter ça, la semaine prochaine on va manger dans ce qui sera peut-être le resto de notre mariage.

Le site s'appelle Valdu mais le village où il est situé se nomme Petreto Bicchisano.

C’est là

Au barbecue, lorsque j’ai parlé du site à Cha, je lui ai dit "La forêt est géniale, on se croirait dans Kaamelott !"

Avouez que y’a un peu de ça, non ?

Pour mémoire, il s’agit du premier site sur lequel nous avions été à notre arrivée en Corse. C’est un site de bloc (on y grimpe donc sans corde, ni baudrier) totalement dans le maquis (c’est un terme Corse pour dire forêt/sous bois en vrai), donc très frais. Par chance, samedi dernier il faisait un temps radieux !

Nous avons un peu grimpé avant de manger.

Après le repas, G, un ami de la salle est venu nous rejoindre.

Il a apporté un gros tapis de réception.

Le nôtre faisait rikiki à côté !

Comme on le savait, le rocher est très abrasif, donc on s’est bien râpé partout, mais c’était vraiment le pied !

Note le trèèès beau cadrage de Coupin !

Pour une fois qu’il y’a une photo de moi dans ce blog, il faut que mes fesses soient en gros plan !

Au moment de partir, G nous a laissé monter dans son gros 4x4 que même dans mes rêves je croyait pas qu’une voiture ça puisse être si grand ! Bon si je te dis qu’on aurait pu dormir en largeur dans le coffre, tu vas me dire que c’est parce qu’on est tout petit, mais jte jure que l’ensemble était immense !

Grâce au jour qui tombe de plus en plus tard (jte raconte pas après le changement d’heure comme on va se régaler !), on a pu bien en profiter !

À la maison, on se coule sous la douche puis jusqu’au Quick (que même les gens ils sont trop bêtes de faire la queue mille an au drive alors qu’il n’y a personne à l’intérieur).

Si tout se passe bien, samedi on retourne grimper (là ou ailleurs on verra) et j’ai déjà hâte !

Chers lecteurs, ce soir je vous mets à contribution pour m’aider à faire un choix.

J’aurais donc besoin que vous réfléchissiez avec moi et que vous me donniez des éléments de réponse et de réflexion dans vos commentaires. D’avance merci.

Les éléments connus sont les suivants : 

Je suis arrivée en Corse fin septembre 2011. 

J’ai commencé à chercher du travail début octobre 2011. 

J’ai commencé au CMPP le 30 janvier 2012 à mi-temps (comme tu le sais depuis le temps). 

Je suis en CDI depuis le 1^er mars 2012. 

Le Pôle Emploi complète mon demi-salaire par des allocations jusqu’en avril 2013. 

Je souhaite commencer les essais bébé fin septembre 2012. 

Je me marie en mai 2013 (ça sert à rien pour la suite, mais ça m’éclate de le rappeler).

Quel est l’âge du capitaine ? Vous avez deux heures.

Nan j’déconne.

La situation est la suivante :

En avril, le Pôle Emploi ne me complètera plus mon demi-salaire et je ne peux pas vivre avec seulement 671€ par mois. 

Partant du postulat suivant : 

Il me semble plus facile de m’organiser en ayant un temps plein que deux mi-temps dans deux structures différentes. Ben ouais imagine j’ai des vacances d’un côté mais pas de l’autre, je n’ai du coup jamais de vraies vacances. (Ce n’est qu’un exemple, mais peut-être avez-vous des contre-exemples à me donner.) 

En prenant en compte que : 

* À mon entretien d’embauche, la directrice m’a laissé entrevoir les possibilités d’un temps plein (mais ils le disent tous, non ?) 

       Mais que lors de la dernière réunion, elle a commencé par dire "de toute façon je ne peux pas augmenter votre temps de travail". 

       Et qu’aujourd’hui, ma collègue (qui gère une partie financière de la structure) a demandé, l’air de rien à la comptable, si on pouvait espérer une augmentation du temps de secrétariat et que celle-ci a répondu "Oula non ! On n’a pas duuu tout de budget ! Ni à court ni à long terme !"

* D’après notre pote CA qui y travaille, les embauches à l’hôpital se font souvent en septembre car on garde facilement les personnes qui remplacent durant les congés d’été. (On peut extrapoler aux autres structures.)

* Après lecture de ma convention collective, mon préavis en cas de démission est d’un mois.

* Comme je suis en CDI, si je démissionne, je n’ai pas de chômage derrière.

La question est la suivante :

QU’EST CE QUE JE FÉÉÉÉÉÉ ???!!!

Pour vous donner des exemples de solution :

Celle de Coupin (ben ouais, je vais pas te donner la mienne, je n’en ai pas, sinon je ne vous demanderais pas de m’aider !) (Mes remarques, mes doutes) : 

Six mois avant fin avril 2013, je commence à chercher un nouveau travail, soit en novembre 2012. (Je rate les éventuelles embauches de septembre) 

En même temps, je préviens ma directrice de la fin de mes allocations en avril et du fait que je cherche un temps plein. Avec un peu de chance, elle va me le proposer dans la structure. (Avec pas de bol, elle me pourri la vie jusqu'à ce que je parte) 

Le fait de la prévenir tôt lui permet d’avoir du temps pour organiser mon remplacement et peut-être que si je trouve un poste où je peux commencer de suite, elle me laissera partir sans effectuer mon préavis. (Je ne connais pas ma date exacte de départ et ne pourrais donc pas la lui donner, il y’a donc fort à parier qu’elle commencera à chercher quelqu’un quand je lui donnerai ma lettre et ne me laissera pas partir avant d’avoir trouver un(e) remplaçant(e)) 

Celle de ma collègue : 

Je commence à chercher du travail maintenant. Le mi-temps me permet de passer les entretiens d’embauche les jours où je ne travaille pas. Lorsque j’ai trouvé, je donne ma lettre et je pars un mois après. (Si l’employeur cherche une personne disponible tout de suite, je suis cuite) 

Comme ça, la directrice ne me mène pas une vie d’enfer. (Quand j’aurai trouvé ailleurs, il sera quasi impossible d’accepter un temps plein dans la structure où je travaille actuellement, si la directrice me le propose)

Coupin dit que c’est pas cool et qu’un mois c’est court pour organiser mon remplacement.

Que pensez-vous de tout cela ?

(Sinon, je gagne à l'Euromillion et j'arrête de me prendre la tête)

Aujourd’hui nous sommes le 19 mars 2012.

Aujourd’hui, je n’ai toujours pas reçu mon complément allocations chômage de février par le Pôle Emploi d’un montant de 404 euros (oui parce que quand t’as bossé à plein temps et qu’après tu ne retrouves qu’un mi-temps, le Pôle Emploi continu à te verser une partie de tes allocations chômage).

Aujourd’hui, j’ai reçu un relevé de situation du Pôle Emploi m’informant que j’avais un trop perçu de 777 euros. C’est à dire le montant de mes allocations chômage de janvier.

Aujourd’hui j’ai compris qu’ils ne me payaient pas février parce qu’ils considéraient que j’avais trop perçu en janvier.

Aujourd’hui j’en ai déduis, suivant leur raisonnement, que je n’aurais qu’une partie de mars (777=404+373) soit 31 euros.

Aujourd’hui, j’ai 63 euros sur mon compte.

Aujourd’hui, je ne comprends pas pourquoi d’un coup ce montant de 777 euros est considérer comme trop perçu sachant que j’ai travaillé 7 heures en tout et pour tout en janvier.

Demain je vais au Pôle Emploi, comme toutes les semaines depuis que j'ai retrouvé du travail.

Je les hais.