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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 19:23

Après ce passage à l’hôpital, j’ai vite rejoint mon lit avec un bouquin.


Vers 23h, Coupin vient me rejoindre dans le lit. Je sors le nez de mon Kindle et me rends compte que les contractions sont revenues. Elles sont régulières, toutes les 3 ; 4 ou 5 minutes. Heureusement, elles passent avec deux Spasfon et je finis par m’endormir.


Réveillée à 3h10, les contractions sont toujours là. Cette fois, je n’attends pas et prends tout de suite deux Spasfon. Elles sont régulières toutes les 4 minutes et je tourne dans le lit pour trouver la position la moins inconfortable. A 4h20, il faut se rendre à l’évidence : les Spasfon n’agissent pas.

Je réveille Coupin qui ne dormait de toute façon que de la moitié d’un œil et nous nous mettons en route pour l’hôpital.

Dessin Hôpital


Comme la veille, nous montons directement dans le service de maternité "Ah vous êtes la 21e semaine de l’après-midi ?" C’est moi. On nous envoie aux urgences.


Je suis installée sur un lit d’examen pendant que Coupin gère la procédure d’admission. Aux urgences, c’est carrément l’angoisse : les locaux sont délabrés et l’ambiance néons blafards est sinistre. On se croirait dans une morgue. La voisine de boc qui gémit n’arrange pas les choses…


Exactement comme hier, les contractions se sont arrêtées à l’entrée de l’hôpital. J’ai juste le temps de prier qu’on ne soit pas encore venus pour rien pour qu’elles reprennent. Avec la grande horloge qui égrène les secondes pile dans mon champ de vision, c’est facile de constater leur régularité. Toutes les 6 minutes d’abord, toutes les 4 minutes ensuite. Ça ne laisse pas beaucoup de temps pour reprendre son souffle.

 

Heureusement, après une demi-heure et le passage d’un vague médecin qui sort manifestement du lit et qui me tâte le bide avec molesses, on m’annonce que je vais être prise en charge au service maternité. Je retrouve Coupin qui se caille en salle d’attente et nous remontons au 5e étage.


Je suis installée cul nu sur un lit d’examen peu confortable avec un drap pour me couvrir. La sage-femme me propose d’écouter le cœur de bébé en premier. Elle mettra moins de temps à trouver La Muse que sa collègue de l’après-midi, même si c’est un bébé qui bouge décidemment beaucoup ! Tout va bien de ce côté-là.


J’aurais le droit à un toucher vaginal pour vérifier le col qui est toujours long, fermé et postérieur et d’autres prélèvements qui n’avaient pas encore été faits. Puis je suis branchée au monitoring qui montre la Tocographie (La tocographie c’est l'enregistrement graphique des contractions de l'utérus (Source)). Plus ça contracte fort, plus le chiffre grimpe, ainsi que la courbe sur le tracé.


La première contraction ne se fait pas attendre et atteint une valeur de 70. Les suivantes afficheront des valeurs de plus en plus élevées, jusqu’à dépasser 80. On note quelques irrégularités dans le tracé dû au fait que Coupin fait le con pour me faire marrer.


Au vu du tracé, la sage-femme (qui a eu le gynéco de l’après-midi entre deux au téléphone) m’explique que l’on va débuter un protocole médicamenteux à base d’ADALATE. C’est un médicament, si j’ai tout compris, qui aurait des propriétés anti-hypertenser chez les hypertendus mais qui agirait sur les contractions utérines en les stoppant.

Comme certaines patientes ont déjà fait des chutes de tension à cause de ce médicament, elle va m’installer un cathéter et une perfusion pour me "remplir les veines". Afin que je puisse bouger normalement, elle ne l’installe pas dans le pli du coude mais au niveau du poignet. C’est douloureux et parfaitement désagréable. 


Il est alors 6h15 et elle me donne le premier cachet du protocole, me débranche le monito et me demande de compter les contractions jusqu’au deuxième cachet à 6h30.

Il n’y en aura qu’une seule et déjà ça me semble fabuleux.

 

Deuxième cachet. Plus aucune contraction jusqu’à 6h45.

 

La sage-femme enlève la perfusion et m’indique que l’on va maintenant passer à l’ADALATE LP (Libération Prolongée) mais que j’ai le droit d’intégrer une chambre puisque le prochain cachet devra être pris à 13h. Le protocole dure ensuite 48 heures.

J’indique à Coupin qu’il n’est peut-être pas nécessaire de s’ennuyer à deux, surtout qu’il a en principe une réunion très importante au boulot à 8h. Il me demande plusieurs fois s’il peut partir ("T’es sûre ? Ça fait pas mauvais papa ?") et me promet de revenir tôt ce soir avec des affaires, que je n’aurais qu’à lui faire une liste.


Vers 7h45, le petit déjeuner est servi et ça tombe bien puisque j’ai grand faim !

Ptit dej 20 06 2013


La vue de ma chambre est carrément chouette même si je ne profite vraiment que du ciel en position allongée.

Vue matin 20 06 2013


En effet, la sage-femme m’a dit "Vous pouvez vous lever pour aller aux WC et prendre la douche, mais c’est tout." Heureusement, j’ai le Kindle !


Petit somme puis on installe une jeune femme sur le lit voisin. Elle annonce aux soignants "Nan mais moi je sors ce matin hein !" Nous entamons la conversation pour se rendre compte que nos grossesses ont deux jours d’écart et que sommes hospitalisées pour la même chose à ceci près qu’elle attend un petit garçon et qu’elle ne contracte pas au repos, contrairement à moi.


Vers 9h30, le gynéco de la veille passe dans la chambre. Il m’indique qu’on va me garder "2 ou 3 jours le temps de voir ce qu’il se passe" et confirme à ma voisine qu’elle sortira dans quelques instants, le temps de signer les papiers. Vers 10h, elle sort s’inquiéter de sa sortie (elle est là depuis mardi midi).


Vers 10h40, je sonne les soignants car les contractions ont repris, encore régulières. La sage-femme me demande de prendre le cachet de 13h tout de suite et de la rappeler si ça revient.


Les contractions s’arrêtent, la voisine quitte l’hôpital, me proposant de me laisser une pile de magazines people qu’on lui a acheté pour son séjour. J’accepte, ça fera passer le temps. J’en profite pour appeler ma mère.


A 11h30, nouvelle contraction. J’attends les suivantes en me demandant si ça va s’arrêter un jour et cela me fait pleurer. Heureusement, elles ne seront que deux à venir m’embêter.


Vers 12h00, une nouvelle sage-femme (Isabelle) me demande la permission de me déranger pour remplir le dossier d’hospitalisation "ça va faire un peu Renseignements Généraux, mais on évite de faire un interrogatoire à 6h du mat" Elle restera presque une demi-heure dans la chambre. Elle me rassure sur mes contractions de 11h30, m’expliquant que l’utérus est un muscle et qu’il doit se contracter pour prendre sa forme autour de bébé.


Le repas est servi : macédoine, tomate provençale, lapin, tome Corse et kiwi.

Repas midi 20 06 2013


J’ai l’impression d’être un ogre tant je dévore !


Petite sieste.


Vers 13h45, ma collègue de la clinique (à qui j’avais envoyé un texto vers 10h pour l'informer que j’étais hospitalisée) m’appelle pour prendre des nouvelles. J’enchaîne sur un appel de cardio chouchou afin qu’il prévienne les autres cardio. Il sera adorable, comme toujours, me souhaitant bon courage.


L’après-midi passe entre lecture, sieste et texto (merci à Pomme, Maëva et Solène entre autres).

De temps en temps, on entend l'hélico se poser ou décoller.

Hélico


 

Plus tard, une sage-femme encore différente viendra m’annoncer que les résultats de la prise de sang sont normaux.


Coupin arrive vers 17h30 et repart un peu avant 19h.


Repas du soir : pâtes alphabet, steak haché, ptit filous, compote.

 

Dernier monito du soir pour s’assurer que La Muse va bien, c’est le cas. On me donne le cachet pour 22h et celui pour 10h demain.


Le sage-femme de la nuit (Alexis) passe dans la chambre se présenter, demander si tout va bien et me rappeler de ne pas hésiter à sonner en cas de besoin. Il sort en me souhaitant bonne nuit.


J’appelle Le Paternel et La Brune pour leur donner des nouvelles puis j’écris ma journée en attendant 22h.

 

Je me sens reposée dans la tête mais pas dans le corps. Souhaitons que je dorme bien cette nuit. Cachet, douche et dodo.

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 20:57

Hier soir, je suis rentrée très tard du travail à cause d’un maudit bus qui n’a jamais voulu passer, d’ailleurs les suivants non plus. M’obligeant à prendre le tout dernier, vers 20h09. Un peu dur quand tu sais que je termine déjà à 19h le soir, j’ai un peu envie de faire autre chose de ma soirée que d’attendre le bus mille ans.


Arrivée à la maison, je devais avoir la tête des mauvais jours puisque Coupin m’a d’emblée demandé comment j’allais. Vu que la réponse était entrecoupée de sanglots, il était difficile de répondre que tout allait bien.

Après une discussion un peu difficile (jamais évident de parler quand on pleure), il est apparu que j’étais au bout du rouleau, et surtout bien trop stressée par le travail et mon avenir professionnel (j’y reviendrai…un jour).


Tout cela a dû me turlupiner un peu pendant la nuit puisque j’ai très peu et très mal dormi. J’ai aussi eu la vague impression que mon ventre était méga dur au toucher à chaque fois que je me levais (pour aller aux toilettes, prendre l’air, boire…)


A 5h30 du matin, il a paru évident qu’il ne se passerait rien de bon si j’allais travailler et j’ai envoyé le sms suivant à mes trois collègues : "Désolée pour le message si matinal, c’était pour vous prévenir que je ne vais pas pouvoir venir aujourd’hui, je ne vais pas bien du tout, je vais aller voir mon médecin." Puis je me suis rendormie, jusqu’à 9h30.

 

Au réveil, deux messages sur ma boîte vocal. Le premier de la collègue avec qui je partage la joie la tâche d’occuper un poste à la fois au cabinet médical et à la Clinique me disant de prendre soin de moi et de l’appeler pour lui donner des nouvelles dès que je serais sortie de chez le médecin. Le second, de mon cardio chouchou, super inquiet pour moi, me demandant également de l’appeler dès que j’en saurais plus.


Je déjeune tranquillement, m’habille en prenant en considération les températures extérieures qui sont de plus de 30° ces derniers jours et marche tranquillement vers chez mon médecin traitant. Heureusement pour moi, il reçoit tous les jours sans rendez-vous et sa salle d’attente est climatisée.


Mon médecin traitant, il est vraiment cool. Il me connaît, il sait que j’adore mon boulot mais que les horaires sont durs, il sait aussi qu’il y’a des cardio avec lesquels je m’entends mieux qu’avec d’autres, il sait qu’on s’est marié récemment avec Coupin et que j’ai des problèmes pour dormir dès qu’un truc me turlupine. En bref, il me fait parler pour que je finisse par lui dire :

"Je suis au bout du rouleau.

- Bon alors, on fait un arrêt jusqu’à quand ?

- Au moins vendredi, ça serait pas mal, pour me reposer. Surtout que depuis hier soir j’ai des contractions.

- Ah bah oui au moins jusqu’à vendredi hein ! Et puis si lundi ça ne va pas mieux, si vous contractez encore ou même si vous n’avez pas envie de retourner travailler, on prolongera. Et puis d’ailleurs s’il faut arrêter de travailler jusqu’au 22 septembre [début de mon congé maternité], on le fera. D’accord ?

- D’accord.

- Alors reposez-vous et ne culpabilisez pas de manquer le travail, la grossesse est mille fois plus importante que les états d’âme de vos patrons…ou même de leur porte-monnaie !"

 

De retour à la maison, j’appelle le cabinet médical pour prévenir de cet arrêt et j’entends la collègue crier "Suuuper ! Elle est arrêté jusqu’à vendredi inclus, on est dans la merde !" Puis elle m’a fait la morale sur le fait de l’avoir réveillée à 5h30 avec mon sms "Tu sais, à 8h ça aurait suffit hein ! Je me suis dit qu’il était arrivé une catastrophe dans la famille moi !" (Surtout ne demande pas comment je vais…)


Trois secondes après avoir raccroché, j’ai un appel de cardio chouchou "Ah tu contractes ? Merde ! T’es à 5 mois là ? Ouais c’est pas normal. T’as appelé ton gynéco ? Tu veux que je le fasse pour qu’il te prenne en urgence ? N’hésite pas hein, si tu contractes encore cet aprèm, tu m’appelles, je ferai le nécessaire. Tu bosses dans le milieu médical, faut profiter des circuits. Ah tu es arrêté jusqu’à vendredi inclus ? Ouais ben ça se prolongera peut-être, faut voir ce qu’il dit le gynéco." Adorable.


Ensuite, j’ai appelé ma collègue à la clinique pour lui dire tout ça et elle m’a simplement dit de me reposer, de prendre soin de moi et de faire au mieux pour lundi. Je sais que si je ne reviens pas bosser lundi, ses vacances sont dangereusement compromises, mais elle a eu la délicatesse de ne même pas m’en parler.


Je suis toute flagada et je n’ai faim de rien, alors je me fais une salade et à 14h30 je retourne me coucher parce que je sens les contractions revenir.


Après deux heures de sieste, il a suffit que je relève un peu l’oreiller pour contracter à nouveau, je me décide donc à appeler mon gynéco. Il me conseille de passer à l’hôpital faire un enregistrement monitoring. J’appelle donc Coupin pour qu’il m’y emmène, l’hôpital étant beaucoup trop loin pour songer y aller à pieds et mon état étant beaucoup trop vague pour songer y aller en bus.


Un dossier sous le bras, la carte vitale et une bouteille d’eau dans l’autre et nous arrivons à l’hôpital où je me paye une bonne contraction sur le parking, montrant à Coupin ‘ce que ça fait’. Ça fait comme si tu contractais à fond les abdos ? Hum…oui…ou plutôt comme une crampe…parce que tu sais pas quand ça va finir.


Direction le 5e étage pour le service de gynéco/maternité, lui aussi climatisé. On demande à Coupin de patienter dehors le temps de me prendre en charge mais il avait prévu le coup et emmené son Kindle.

Je suis prise en charge par une sage-femme qui me demande un échantillon d’urines puis me fait allonger dans un lit. Elle m’explique qu’elle va écouter le cœur de bébé pour voir si tout va bien et qu’ensuite on enregistrera les contractions. La Muse ne se laisse pas facilement capter, mais on finit par entendre son ptit cœur. Puis, on me place une grosse sonde sur le ventre, tenue par un élastique et un tensiomètre au bras droit. La tension et le pouls sont bons. Pour l’instant, pas de contraction.


La sage-femme me demande la fréquence des contractions que j’ai ressenti et je suis complètement incapable de lui répondre autre chose que "J’ai appelé le gynéco parce que j’avais l’impression que ça ne s’arrêtait pas". Elle me demande si j’ai fait quelque chose qui aurait pu les déclencher, beaucoup de voiture, soulever des charges importantes, une infection urinaire récente ? Rien de tout ça.

Elle note quand même que je travaille assise en m’expliquant que ça fait travailler l’utérus "C’est comme si vous étiez assise dessus toute la journée." Elle prend ma température (qui est à 37°C) puis va chercher Coupin. Il a dû s’habiller avec une espèce de sur-blouse bleue qui lui donne l’air d’un extra-terrestre, il raconte un tas de conneries pour me faire marrer.


Après quarante minutes d’enregistrement, il faut bien se rendre à l’évidence : aucune contraction. La sage-femme appelle le gynéco de garde qui me pose les mêmes questions sur ce qui aurait pu déclencher ça mais rien ne l’explique. Il demande à la sage-femme de m’examiner pour voir l’état du col puis me conseille le repos, un Spasfon et de ne surtout pas hésiter à revenir ce soir ou cette nuit si je n’allais pas mieux.


Le col est long et fermé, comme il doit être à ce stade de la grossesse. La sage-femme m’explique que les contractions ne sont pas graves, mais qu’il faut les surveiller et surtout leur fréquence. Parce que si elles sont régulières, au début elles seront inefficaces, mais finiront par devenir efficaces et c’est comme ça qu’on accouche de prématuré. Elle fait écouter le cœur de La Muse à Coupin puis me donne un Spasfon en suppositoire. Au moment où je me lève, BIM une contraction. Je lui demande de mettre la main sur mon ventre pour s’en rendre compte.


Je m’installe sur les toilettes et en me relevant, BIM une autre contraction. Elle constate qu’effectivement c’est curieux et me dit que c’est peut-être lié au changement de position. Elle me dit alors qu’il vaut mieux que je reste couchée le plus possible et surtout surtout que j’évite de m’assoir en tailleur parce que c’est la pire position. (Gloups, tu fais bien de me le dire, je suis presque toujours assise en tailleur.)


Je suis rassurée mais je me sens toute faible, pourtant ma tension et mon pouls sont toujours normaux.


Retour à la maison, repas d’une salade (oui encore, mais il fait trop chaud pour manger autre chose), ptit appel à ma mère et c’est là qu’on en est.


Moralité dixit Maëva : "Il vaut mieux se rassurer à l’hôpital que de stresser pour rien à la maison."

 

Demain, rendez-vous gynéco pour ma visite mensuelle du 5e mois qui tombe plutôt à point nommé.

 

Dessin-Hopital.jpg

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 08:00

Vendredi 7 juin, alors que Coupin était à Paris pour le boulot, je rentre dans notre nouveau chez nous et trouve un mot sur la porte nous indiquant que de l’eau s’écoule du plafond de nos voisins d’en dessous et qu’ils ont pris la précaution de fermer notre compteur d’eau.


J’entre. Aucune trace de fuite ni de flaque dans l’appartement. Avec la chaleur et la vitre manquante (souvenez-vous), je me dis que cela a peut-être eu le temps de sécher.


Je sonne chez les voisins de dessous. Ils me font entrer pour constater les dégâts sur leur plafond de cuisine, juste au dessus de leur chaudière à gaz. Oulaaa ! Mais le plafond est complètement imbibé ! Soit la fuite ne date pas d’hier, soit c’est carrément une canalisation qui a sauté !


Je suis complètement catastrophée et me confond en excuses auprès des voisins qui prennent ça plutôt bien, avec le sourire et m’invitent même à boire quelque chose. Je décline poliment, en leur expliquant qu’il vaut mieux que j’essaye d’appeler un plombier tout de suite.


Je commence par appeler Coupin, qui est en train de monter dans son avion de retour.


Malheureusement, où voulez-vous trouver le numéro d’un plombier le vendredi soir à 20h sans Internet et sans annuaire téléphonique ?

Je tente ma chance en appelant La Brune du Paternel, elle décroche et, après lui avoir expliqué ma situation, m’envoie par sms tous les numéros de tous les plombiers de la ville et même certains d’ailleurs ("Ah non mais là vous êtes en Languedoc Roussillon, ça va être difficile" Oups pardon !)

La majorité sonne dans le vide, j’arrive quand même à en avoir deux en ligne. Le premier me dira qu’il n’est pas disponible ce soir, mais qu’il peut intervenir demain quand je le souhaite. Le second, pourtant référencé ‘dépannage 24h/24’ répondra "Désolé, mais là je viens de rentrer, je suis dehors depuis 7h ce matin, y’a un moment faut savoir dire stop’"

Du coup, je me venge sur la première saloperie sucrée qui traîne (c’est maaal !)


Je redescends, contrite, chez les voisins pour leur expliquer que j’ai fait choux blanc mais qu’un plombier passera demain. Toujours aussi souriants, ils réitèrent leur proposition de m’offrir à boire et j’accepte. J’y resterais plus d’une heure et demi et serai rejointe par Coupin tout juste sorti de l’avion.


Que voulez-vous, il est impossible de dire non à un vrai thé à la menthe préparée par une vraie marocaine !


Le lendemain, avant toutes choses les voisins commenceront par offrir le café au plombier, qui constatera effectivement que vu l’ampleur des dégâts, la fuite ne date pas d’hier.


Dans l’intervalle, j’avais appelé l’assurance de notre appartement (qui va commencer à nous connaître depuis l’incident de la fenêtre) qui nous avait répondu "Si vous n’avez pas de dommage, nous n’avons pas à intervenir. C’est l’assurance du voisin qui couvrira la réparation de ses dégâts. Par contre, vu que vous êtes propriétaires, c’est à vous de payer le plombier."


Chez nous, il mettra trois milisecondes à nous dire que la fuite vient du robinet d’arrivée d’eau de l’évier de la cuisine.


Petit apparté :

Ce même robinet avait été posé, une petite semaine en arrière, par un autre plombier (celui qui a réalisé les travaux chez nous) à notre demande, pour pouvoir facilement monter et démonter l’évier de la cuisine. Il nous avait facturé 230€ pour cette prestation.


De retour chez nous, le plombier passe sa main sur le tuyau qui est complètement trempé et nous explique que le robinet, mal fixé ou trop vieux, laissait passer une petite goutte d’eau qui, plutôt que de faire une flaque, coulait le long du tuyau pour aller imbiber le plafond des voisins du dessous.

 

Il propose de changer le robinet puisqu’il en a un neuf dans le camion et repart dix minutes après en nous demandant 80 €.

 

A l’annonce du prix, on s’est dit qu’on allait peut-être faire appel à lui dorénavant pour les prochains travaux à réaliser dans la salle de bain. 


plombier-dans-l-eau.jpg

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 08:00

Avant toute chose, je dois vous signaler que cet article est tiré d'un document intitulé "Journal des travaux" écrit par Coupin himself !

Vous ne serez donc pas étonné si le ton est légèrement différent de d'habitude, c'est l'auteur qui change !

 

Vue loggia

(Photo qui n'a rien à voir avec l'article, mais la vue de la loggia est toujours aussi belle, même si les vitres sont sales)


 

Nous décidons d’emménager ce soir, mardi 4 juin 2013 dans l’appartement. En effet bien que l’on pourrait rester chez Brice jusqu’à son retour de voyage, nous pensons qu’il est temps de couper le cordon et d’accepter le fait que l’on va vivre dans les travaux !


 

La journée commence par l’attente pour Coupine du technicien de France Telecom, de 8h à 10h en principe.

Ce technicien ne viendra jamais, même en attendant jusqu’à 12h30.

Le peintre qui devait nous rendre les clés n’est pas non plus passé les déposer.


Après une journée de travail, Coupin passe acheter tout le matos nécessaire aux futurs travaux. Grand moment de solitude sur la partie plomberie pour choisir les bons matériaux sans avoir pris les mesures (oubli).


Après 1h30 de courses de bricolage, Coupin se retrouve à la maison.

La première étape consiste à ouvrir les fenêtres pour aérer l’appart qui sent toujours un peu la peinture. Étant rendu dans la chambre, il se rend compte qu’il n’a pas bloqué la fenêtre du salon : grand courant d’air, la fenêtre claque, le verre explose, la moitié de la fenêtre tombe du 10e étage au sol.


Après un gros moment d’inquiétude et la descente de 10 étages en courant, il s’avère que personne n’a été blessé.


S’en suit la première étape de menus travaux : réinstaller de façon temporaire un évier en attendant la nouvelle cuisine. Le projet consiste simplement à poser un évier inox sur tréteaux et de le raccorder.

Pour cela il faut retirer l’ancien mitigeur de l’ancien évier (notez l’utilisation récurrente du mot 'ancien'. C’est vraiment ancien.). La tige filetée étant en très bon état, alors que le boulon est aussi mou que du beurre dur, il est devenu impossible de retirer le boulon : Coupin se retrouve à devoir scier, percer et jurer pour retirer l’ancien mitigeur.

Vers 20h30, l’évier est en place, mais à cause d’une impossibilité d’accès au compteur pour couper l’eau, impossible de le raccorder.


Juste à ce moment, une jeune fille vient nous voir pour nous signaler que des bris de verre sont tombés sur sa voiture neuve. Rien de grave mais quelques rayures. Coupin lui dit de contacter son assurance et qu’il fera de même de son côté.


Nous décidons ensuite d’aller chercher les affaires que nous avions laissées chez Brice. Cela se transforme en mission car il y'a, mine de rien, pas mal de choses et il se fait tard. Il y a notamment un aquarium qui pèse vraiment trop lourd pour Coupine.


Coupine déclare alors avoir faim (signe d’une imminente extinction complète de son activité, Coupine ne disposant a priori d’aucune réserve d’énergie), et désire ne pas manger pizza/quick ou autre kebab. Nous évaluons alors la possibilité d’aller manger dans un restaurant du port : c’est faisable.


Nous retournons à l’appartement avec une voiture chargée. Coupin décide alors qu’il vaut mieux tout remonter maintenant (plutôt que de laisser dans la voiture) comme ça c’est réglé....l’opération achève Coupine. Il est alors 21h50, soit trop tard pour manger au restaurant. Nous mangeons donc des restes sans conviction.

 Point positif au milieu du bordel monumental présent dans l’appartement : notre loggia est accessible et agréable, nous pouvons donc manger tranquillement en regardant les lumières du port et de la ville.


Nous pouvons ensuite nous doucher et remarquer que la douche fuit (pas beaucoup, mais elle fuit). Cela nous amène à la conclusion que tout point d’eau existant dans l’appartement fuit à l’heure actuelle.


Nous nous couchons à la suite de cette constatation.

Nous remarquons aussi que l’appartement est très très sec, ce qui est complètement contradictoire avec les fuites.


Résumé : désespoir

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 19:45

Le week-end du 1er et 2 juin, Coupin et moi allions constater l’avancement des travaux dans notre nouveau chez nous et mettre en place le plus gros des meubles, histoire de pouvoir habiter tout de suite lorsque les artisans auraient terminé leur boulot.

 

Au départ, faut quand même savoir que ça ressemblait à ça :

Pièce principale vide

Une pièce vide !


La loggia a été débarrassée des nombreux cartons qui l’occupaient pour nous laisser la place de monter notre canapé d’angle qui rentre tout pile. Notre ancien meuble télé est venu lui tenir compagnie pour un vrai espace bar/repas/détente.

Loggia


Le frigo, le lave-vaisselle, le micro-onde et les plaques électriques ont rejoint la partie cuisine, en attente de branchement. Les rares meubles de la cuisine qui n’avaient pas trouvé la mort dans le déménagement ont trouvé leur nouvelle fonction. Plusieurs cartons jonchent encore le sol, mais ils sont rempli de trucs inutilisables pour l’instant faute de four.

Cuisine


La table à manger, le banc et le petit canapé deux places ont intégré la partie salon, ainsi que le buffet qui n’attend que l’aquarium et la table basse.

Salon

(On voit pas, mais la table basse est à gauche, sous la couette)


Le lit et les tables de chevet ont été monté, près à nous accueillir.

Chambre


Ce qui sera la future chambre de La Muse ressemble à un gigantesque débarra avec en vrac, tout ce qu’on n’a pas pu ranger ailleurs, tous les outils et pots de peinture, les portes qui attendent d’être peintes, l’évier de la cuisine, le deuxième BZ et les séchoirs à linge.

Chambre Thalie


La machine à laver est en place sous le chauffe-eau dans la salle de bain ainsi que le bas à linge sale qui se rempli au fur et à mesure de l’ouverture des cartons (on a mis du linge partout pour tout caler).

Salle de bain

Ne me demandez pas pourquoi il y'a une luge sur la machine à laver


Les bureaux, les chaises et les ordi attendent d’être à nouveau opérationnels dans le bureau, ainsi que le premier BZ et la bibliothèque.

Bureau


C’est en installant tout ça qu’on se dit, au choix, "Tiens, on a bien fait de demander telle ou telle chose" ou au contraire "Ah merde, ça aurait été plus pratique que la prise/l’interrupteur soit plutôt ailleurs".

 

C’est surtout en installant tout ça qu’on s’approprie notre espace et qu’on imagine vivre un jour à l’intérieur.

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 22:02

Le week-end d’après le mariage, soit le samedi 25 mai 2013, nous avons à nouveau mis nos potes (Annélé et Damien, les mêmes qui nous avaient aidé à casser les murs) à contribution pour nous aider à déménager.


Rendez-vous à 10h sur le parking de notre ancien chez nous avec une seule mission, mais pas forcément des plus simples : TOUT VIDER !


Les allers retours vont bon train et nous sommes bientôt rejoints par Tim. Nous ne sommes pas trop de 10 bras étant donné que les miens ne peuvent rien porter de lourd.

 

On met à max de choses sur roulettes grâce à la planche confectionnée par Coupin, le diable, la planche apportée par Annélé et le chariot qu’a pris Damien.


Deux ou trois en haut à bourrer ce maudit ascenseur qui n’a pas de laser et que rien ne peut maintenir ouvert, deux ou trois en bas à réceptionner le tout et faire des allers-retours dans le camion.


Un peu avant midi, on peut faire un premier voyage au nouvel appart pour tout décharger.


Ici, l’ascenseur est bien plus petit et il faut faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour le remplir AUSSI en hauteur (vive Tétris) mais il possède un laser qui nous facilite quand même grandement la tâche de laisser la porte ouverte.


On fourre tout ce qui est léger dans la loggia, qui a maintenant un plancher (rappelez-vous), et tout ce qui est lourd dans ce qui deviendra le bureau étant donné que les artisans ont bien bossé et que le plafond de cette pièce-là est terminé (à notre demande).


Pause vers 13h30 pour manger au kebab du rez-de-chaussée (qui aura la peau de mes kilos de grossesse) et nous voilà repartis pour un deuxième voyage. C’est fou ce qu’on peut entasser comme merdier ! Surtout quand on sait que durant la semaine qui vient de s’écouler, Coupin, qui était en vacances, a déjà fait plusieurs allers retours à la déchetterie.


On met étonnamment moins de temps à décharger qu’à charger le camion.


Dans l’aprèm, nous libérons nos amis, allons faire le plein du camion et le rendre à Monsieur Leclerc. Un dernier ptit tour à l’ancien appart pour le grand ménage d’usage et on file chez Brice avec le strict nécessaire dans le coffre.


En effet, les travaux n’étant pas tout à fait terminés (notamment l’électricité), nous ne pouvons pas encore habiter dans le nouvel appart.


 

Aucune photo de cette journée, pourtant mémorable, pour illustrer l’article, parce que l’appareil photo se trouvait au fin fond d’un carton on ne sait où. On mettra d’ailleurs du temps à l’en émerger.


demenagement-bonhomme1.jpg

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 12:56

La veille, j’avais demandé aux filles de me réveiller vers 8h pour ne pas mettre de réveil qui a tendance à me stresser et à m’empêcher de dormir tout court.


La majorité des garçons s’est levée entre 7h et 7h30 pour se doucher pendant que je traînais tranquillement au lit.

Vers 8h, il a quand même fallu se lever et déjeuner à base de pains au lait.


Je donne les cartes d’identités et les alliances à ma témoin, ainsi que le livre d’or qu'elle nous a offert à faire signer par les invités dans la journée.

Il y’a de l’excitation dans l’air, mais je suis étonnamment tranquille, encore un peu dans mon lit.


Les filles s’habillent et se maquillent pendant qu’on discute de ma coiffure et de mon maquillage. Je suis la dernière à m’habiller. Ma témoin me met un voile d’ombre à paupières et je fais le reste seule : trait de crayon violet à ras des cils, trait de crayon marron dans l’œil, mascara noir (WATERPROOF).

Nous sommes entre filles dans une chambre, mais les garçons passent chacun leur tour pour nous montrer ‘comme ils sont beaux’ (le plus beau, c’est le mien !) après une séance de repassage de chemise.


Vers 9h30, nous sommes tous prêts et un premier convoi de garçons part à pieds à la mairie. Coupin et moi partirons avec notre voiture vers 10h et les filles à l’arrière. Peut-être avons-nous eu quelques gouttes de pluie sur le trajet.


Nous nous garons dans le parking couvert tout proche de la mairie et faisons le reste du trajet à pieds. Ma témoin est survoltée. J’ai hâte de découvrir mes proches en tenue de ‘gala’.


Ils sont presque déjà tous là !

Mon père dans son costume gris foncé et lin clair, sa brune dans une robe noire, mon grand grand frère dans son costume gris argenté et chemise + cravate violettes, sa femme dans une robe crème avec gilet marron, le frère de Nice tout de noir vêtu, ma sœur dans une robe violette avec les cheveux lissés.


Ma mère arrive un peu après avec le bouquet, ainsi que le reste des invités, les parents de Coupin en dernier (coincés dans les embouteillages).

Bouquet

Le bouquet, entièrement confectionné par ma maman


On fait quelques photos puis la mairie ouvre pile à l’heure des premières gouttes de pluie. Nous rentrons dans le hall et formons une espèce de rang, à la demande du maître de cérémonie. Coupin et sa mère ouvrent la marche. Je ferme le cortège au bras de mon père. Nous montons tranquillement les marches.


A l’intérieur de la salle de cérémonie, seulement quelques chaises sont installées pour les futurs époux et les témoins. Pendant une demi-seconde, j’espère juste que ça ne sera pas trop long étant donné que presque tout le monde est debout.


L’adjointe au Maire commence par nous lire les articles de loi correspondant au mariage. Je me retiens de rire en regardant le deuxième témoin de Coupin lever les yeux au ciel tellement c’est rébarbatif.


Puis, le maître de cérémonie nous demande de nous lever et l’adjointe nous demande si nous consentons à nous prendre mutuellement pour époux. Après deux ‘oui’ distinctement énoncés hauts et forts et un baiser d’officiellement jeunes mariés, nous pouvons signer les registres, ainsi que nos témoins sous les flashs de nos invités.

Signature Coupine

Signature Coupin

 

Vient ensuite l’échange des alliances, que ma témoin avait préalablement posées sur la table.

Alliances 4


Ensuite, l’adjointe s’adresse à nous de façon un peu moins solennelle pour nous souhaiter tous ses vœux (ainsi qu’une famille nombreuse et heureuse…hi hi, si tu savais !) pendant que le maître de cérémonie invite nos invités à se mettre en file indienne afin de venir nous féliciter tour à tour.


Là, de voir tout ces gens qui étaient tous là, rien que pour nous, rien que pour partager ce moment là avec nous, tous en attente de nous prendre dans leurs bras, j’ai fondu en larmes. (Et les larmes montent à nouveau à l’évocation de ce souvenir.)

Je ne me souviens plus dans quel ordre, cela a peu d’importance, mais je les ai tous serré dans mes bras, je les ai tous embrassé et ils ont tous eu des mots adorables à notre intention.


Coupin (qui est maintenant officiellement mon mari) et moi sortons les derniers.


Nos invités ont descendus une partie des escaliers menant à la salle de cérémonie, nous laissant Coupin et moi au balcon. Quelqu’un demandera un baiser et nous ne nous ferons pas prier. Puis nous descendrons petit à petit les escaliers, en laissant nos invités nous mitrailler de photos.

Balcon 1


Le soleil est revenu à la sortie de la mairie, nous permettant de faire d’autres photos, notamment des jeunes mariés avec leurs parents.

Coupine et Coupin 4

Coupine et Coupin 5

Les jeunes mariés


Papa Coupine Maman

Entourée de mes parents


Mother Coupin Father

Coupin entouré de ses parents


Roger Team 2

Coupin, entourné de sa "team" de potes


Chacun se disperse ensuite dans les différentes voitures pour rejoindre notre appartement, point de rendez-vous afin que tout le monde se suive pour se rendre au restaurant.


Sur le parking de la résidence, nous croisons le frère de notre propriétaire qui ne veut plus nous laisser partir tant il n’en fini pas de nous souhaiter le meilleur pour la suite. C’est également lui qui nous remettra un grand morceau de tulle blanc afin de décorer la voiture des parents de Coupin qui nous conduit et mon bouquet de mariée.

Sur la route, les potes lancent un concours de klaxon, vite relayé par l’ensemble du cortège ainsi que par de nombreuses autres voitures d’illustres inconnus, souhaitant se joindre à notre bonheur. Je n’ai d’yeux que pour Lui.


Arrivés au restaurant, la pluie nous laissera à peine le temps de profiter de la vue sur le Mont Gozzi.


A l’intérieur, les tables sont organisées en U afin que, de notre position centrale, nous puissions voir tous nos invités. Nos témoins s’installent à côté de nous, puis nos parents et le reste des convives.


Nous commençons par un verre de vin d’orange pour les autres et cocktail sans alcool pour moi.


Suivent les entrées, terrine de légumes pour les uns, assiette de charcuterie et fromage Corse pour les autres.

Entrée légumes

Terrine de légumes

 

 

Entrée Charcuterie

Assiette de charcuterie et tome Corses


 

Pendant tout le repas, le livre d’or du mariage circule de table en table pour que chacun laisse un souvenir écrit.

Livre d'or


A quel moment nos témoins et nous avons fait nos discours ?

Je retiendrai cette phrase de la part de mon témoin ‘Je pense que je suis le seul ici à pouvoir dire que je connais vraiment bien les deux et que notre présence ici n’est que la suite logique des choses.’


Mon discours commence par une pensée, qui me fait monter les larmes aux yeux, envers celles et ceux qui n’ont pas pu se joindre à nous en ce jour (mes grands-parents, mon petit frère et sa chérie qui sont en Inde, les frères de Coupin), je remercie ensuite tous les présents de l’être et j’annonce ‘Comme vous le savez, Coupin et moi attendons un heureux évènement et sauf erreur, il s’agirait d’une petite fille’. Mon père s’écrit ‘Ah je le savais !’


Coupin fait également un discours (dont j’ai complètement oublié le contenu).


Les plats finissent de remplir les panses.

Plat poisson

Plat "poisson"

 

Plat viande

Plat "viande"

 

Avec l’arrivée du gâteau, je me dis que je vais exploser. Tout est tellement bon !

Dessert


Un petit café ou un petit thé accompagné de biscuits Frappe et la pluie cesse, nous invitant à nous réunir dehors pendant que nous prolongeons notre délicieux contact avec les gens charmants du restaurant.


Nous nous donnons rendez-vous à la salle d’escalade ce soir entre 19h30 et 20h.


A la maison, je ne sais pas ce qu’on fait les autres pendant que ma témoin me massait le dos et que j’enchaînais sur une sieste, bientôt rejointe par Coupin.


Vers 19h, nous nous mettons en route vers la salle, une partie à pieds, l’autre en voiture. Sachant que de toute façon tout le monde rentrera à pieds étant donné que la seule personne qui a prévu de ne pas boire (moi) ne peut pas conduire.


Le soir, l’ambiance est bien plus détendue, tous les invités se sont changés pour être plus confortablement vêtus, le repas est un buffet absolument gargantuesque préparé par ma sœur au sein du restaurant où elle officie en tant que chef et un fond sonore est diffusé à l’aide de la chaîne stéréo.

Annélé + barbecue

Annélé aux commandes des grillades

 

Brice (le Président de l'association d'escalade) nous demande quelques photos sur le mur et nous sommes vite rejoins par toute une partie de nos invités.

Brice Coupine Coupin Esca

Coupin et Coupine esca

Groupe esca 5



L’alcool aidant, la musique ne tarde pas à se faire plus présente, quelques pas de danse sont esquissés, les blagues fusent et les poses photographiques deviennent de plus en plus floues.

On verra le père de Coupin plus ‘détendu’ que jamais, une chorégraphie sur YMCA, une macaréna et au moins un madison.

 

Nous aurons le droit à un super discours de la part de Brice et de Clémentine ainsi qu’une remise de cadeaux de la part de nos amis de l’escalade.


Comme ils sont arrivés, les invités partent au compte goutte. Coupin est de plus en plus soûle et le jeu à boire ‘Caps’ ne va certainement pas aider !

Caps 1


Ma première mission d’épouse sera donc de ramener, à pieds et titubant, mon époux entier jusqu’à notre domicile.

Nous nous couchons vers 4h du matin.


Le lendemain, nous donnons rendez-vous à tous ceux qui veulent vers 13h à la salle pour finir les restes (et il y’en a !) et faire le ménage.

Barbecue lendemain

 

J’en profiterai pour faire visiter notre futur nouveau chez nous à ceux qui ne l’avaient pas encore vu.


La bonne ambiance se prolonge et personne n’a vraiment envie de se quitter. Pourtant, il faut emmener Clémentine à l’aéroport car, malgré mes véhémentes protestations, elle nous quitte déjà.

 

Week-end magique qui se termine.

Merci encore à tou(te)s de vous être joint à notre bonheur !

 

P.S : biensûr, les photos floutées ne rendent pas hommage aux sourires, mais il paraît qu'on serait encore un peu sur un blog anonyme. Je regrette également de ne pas pouvoir vous montrer plus de photos, mais avec tous les visages floutées, certaines ont finalement peu d'intérêt.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:50

Aujourd'hui, en avance pour aller à la Clinique (c'est assez rare pour être souligné), je suis passé devant la PMI et j'ai pu m'y arrêter.

Pourquoi ?

Parce que c'était écrit sur un papier que m'avait gentiment envoyé la CPAM me disant "de prendre contact avec la PMI de secteur".

 

Je pousse la porte, des tas de gens sont en cercle, ambiance hyper sérieuse.

"Heu pardon, je n'ai pas rendez-vous, mais si vous êtes en réunion je peux...

- Non, non, ne vous inquiétez pas, on va vous recevoir. C'était pour quoi ?

- C'est juste que je suis enceinte et...

- D'accord, j'appelle la sage-femme."

 

J'ai tout simplement dit à la sage-femme que je passais devant, elle m'a répondu que j'avais bien fait et m'a expliqué le rôle de la PMI. Elle m'a aussi dit qu'il y'avait plusieurs antennes correspondant à des secteurs et que ça serait mieux si je pouvais prendre rendez-vous avec les sages-femmes de mon secteur.

 

"Allo Josiane ? C'est Dominique, tu serais disponible mardi matin pour un rendez-pré natal ? Ah non non, la dame n'est disponible que le mardi matin puisqu'elle travaille. Bon ben mardi 2 juillet à 9h très bien.

- Y'avait pas plus tard au niveau de l'heure ?

- Hélas non, après elles font les cours de préparation à l'accouchement."

 

Elle m'a aussi dit que les sages-femmes et les puéricultrices de toutes les antennes PMI était spécialisées dans l'allaitement maternel et que si je faisais le choix d'allaiter, j'aurais des référents partout. Me voilà rassurée.

 

Marci 2 juillet à 9h, je pourrais donc poser toutes mes questions à une sage-femme de l'antenne PMI de mon secteur dans le cadre de mon rendez-vous pré natal. Dit comme ça, ça fait sérieux !

 

A suivre...

 

femme1.jpg

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 22:27

Durant mon quatrième mois de grossesse, deux de mes collègues à la clinique m'ont fait peur en me criant presque "Quoi, mais tu as terminé ton troisième mois et tu n'as toujours pas fait d'inscription à la crèche ?!"


Effectivement, ça ne m'avait pas semblé si urgent.


Dans le doute, le jour même j'avais quand même passé un coup de fil à la crèche la plus proche de notre nouveau chez nous pour qu'on m'explique la marche à suivre.


En fait, il convient de faire un dossier de préinscription au Service de la Petite Enfance qui s'occupe de faire les inscriptions dans toutes les crèches municipales de la ville.

Rendez-vous pris pour ce matin à 10h30.

 

Je suis sortie de l'immeuble à 10h28, c'est te dire si le Service en question est loin de la maison. (On le voit de la fenêtre de la chambre.)

On m'a fait remplir une feuille avec les renseignements administratifs courants concernant le père et la mère de l'enfant (c'est nous !), sa date de naissance présumée (03/11/2013), la date d'entrée en structure souhaitée (pas avant 3 mois, donc 03/02/2014) et on m'a demandé tout un tas de papiers :

- dernier avis d'imposition de la mère ET du père (c'est nous !)

- carte vitale sur laquelle sera inscrit l'enfant (j'ai donné la mienne vu que Coupin résiste à faire la sienne...on voit que c'est pas lui qui se fait piquer tous les mois !)

- justificatif de domicile (imprimé le matin même si le site de la compagnie qui nous fournit l'eau) (oui on a opté pour la facture électronique) (non c'est pas par soucis d'écologie, mais de PLACE pour stocker !)

- livret de famille ("mais l'enfant n'est pas inscrit dessus encore" "c'est pas grave, prenez-le quand même")

- numéro d'allocataire de la CAF

 

Ensuite, on m'a donné une liste de toutes les crèches municipales de la ville et on m'a demandé de choisir celle(s) où je voulais inscrire mon enfant. Dans le doute, et comme je n'en connais aucune, j'ai pris les deux plus proches de la maison.

 

Puis on m'a remis un papier attestant qu'une préinscription avait bien été enregistrée en date du 11/06/2013 et qu'il me faudrait revenir en décembre avec un acte de naissance et le livret de famille rempli (ah tu vois j't'avait dis !)

 

Comme j'étais sur place, j'en ai profité pour prendre plein de documentation sur tout et n'importe quoi qui traînait sur le présentoir (j'y reviendrai).

creche-logo.gif

Ça, c’est fait !

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 16:28

Le tout premier gynéco que je suis allé voir était disons…très professionnel. Mais un peu moins humain. Comme c’est ma première grossesse et que j’ai tendance à stresser un peu beaucoup, j’avais besoin qu’on réponde à mes questions autrement qu’en se fichant de ma figure.


J’ai donc tout simplement changé de gynéco.


Le deuxième gynéco, je l’ai vu donc trois semaines après mon écho morpho des trois mois réalisée par le premier gynéco.


C’est peu de dire qu’ils sont différents !

C’est bien simple, le deuxième m’a demandé des trucs (genre mes antécédents) que le premier ne m’avait jamais demandé, il m’a pris la tension, m’a fait monter sur le pèse personne et j’en passe. Bref, il s’est occupé de moi avant de s’occuper de Baby. Et surtout, il m’expliquait tout ce qu’il faisait et me demandait la permission avant de faire les choses.


Parce que s’occuper de Baby, d’accord, mais je suis une personne avant d’être un four qui fait cuire un gâteau merci.


Au moment de l’échographie, j’ai demandé si à tout hasard on ne pouvait pas connaître le sexe de Baby et il m’a répondu "J’aurais peut-être une chance de l’apercevoir en endo-vaginal, si vous le souhaitez." Comme j’avais très envie d’annoncer le sexe de Baby à nos invités du mariage, j’ai accepté.


"Alors vous voyez, on a une vue de dessous, là il y’a ses fesses, là ses jambes, et là je vois les grandes lèvres et les petites lèvres. Donc c’est une fille.

- Une fille…

- Vous êtes contente ?

- Ravie ! Mais je l’aurais été aussi si ça avait été un garçon !"


Par la suite, il m’a fixé mon rendez-vous d’écho morpho du deuxième trimestre, à la fin de mon cinquième mois de grossesse, qui se déroulera à l’hôpital.


En sortant du cabinet, j’ai appelé Coupin pour lui dire "C’est un Baby fille !"

Puis ma témoin (que j’ai encore réveillée, comme à l’annonce de la grossesse) qui hurlait dans le téléphone parce qu’elle "en était sûre ! ça te va trop bien !"


A partir de là, on a pu commencer à appeler Baby par son prénom.

Et si vous voulez le trouver, sachez que c’est une Muse plutôt rigolote !

 

Muse-de-la-comedie.jpg

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Myself

  • : Elsa-Saône Word
  • : Moi : Coupine, 27 ans. Lui : Coupin, 24 ans. Nous : ensemble depuis septembre 2009, en Corse depuis septembre 2011. Mariage le 18 mai 2013. Naissance de La Muse le 27 octobre 2013.
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