On aura mis un peu plus de temps que prévu à trouver le départ de la rando (QUI n’a pas lu le texte du topo jusqu’au bout ?), mais on arrivera finalement à Bastelica.

Bastelica, c’est là où il est écrit "Départ"

Le plan, c’est une randonnée titrée "Le chemin de l’eau" et pour cause, puisqu’elle longe le canal d’Ortala.

À peine garé, Le Paternel nous offre une belle frayeur en disparaissant d’un coup sous la voiture pour cause de barbelé entraveur de chemin. Rien de grave, juste la paume des mains écorchée, mais on se promet de régler son compte à ce barbelé en revenant !

La rando commence par contourner une jolie fontaine couverte suivie d’un lavoir, comme pour nous dire "profitez, pendant qu’il est temps pauvres fous" et continue sur un chemin qui monte sacrément ! D’abord à l’ombre.

Jolie vue sur le village :

C’est le village de…d’en bas quoi ! (Bastelica sûrement)

Après, ça se complique puisque les arbres se raréfie (ainsi que l’air, nan jplaisante) et ça devient franchement cagnard !

Heureusement, en haut, c’est vraiment comme on l’attendait : plat, à l’ombre, au bord du canal. Le pied quand on sait qu’il doit faire pas loin de 30°C au soleil.

Ne pas oublier de photographier le photographe

On trouve un joli coin avec de mini cascades pour manger.

      Un papa-randonneur content d’avoir trouvé le coin du pic-nique

Après une sieste complètement improvisée, Le Paternel et moi-même continuons un peu plus haut.

D'un coup, le canal est moins paisible.

L’eau descend presque les escaliers !

Un peu de grimpouille avant d’atteindre la source.

On arrive à une belle cascade qui nous donne des envies de baignades (mais on n’avait pas les maillots).

Elle nous permettra tout de même de nous rafraîchir sacrément.

On traverse le petit pont de bois histoire de dire qu'on est allé jusque là et on prend le chemin du retour.

Pour la descente, Le Paternel taille un bâton de marche à La Brune dans un jeune châtaigner qui n’avait rien demandé à personne. On arrivera quand même en bas avant elle, nous permettant d’observer deux mamans et leurs bébés :

Au village, on se pose une petite demi-heure devant deux boules de glace (ananas-mangue pour moi si vous voulez tout savoir) avant de reprendre la route.

Le début de l'histoire ici. L'épisode 2/3 là.

***

Juste derrière les adultes qui grimpent, Antonin et Elsa s’assoient sous une roche complètement creusée. On dirait qu’on est au cinéma et que les grimpeurs sont le film projeté ! Antonin pousse même la chansonnette en écoutant l’écho renvoyé par le rocher.

Lorsque presque tous les adultes ont essayé le bloc, Antonin monte à son tour, aidé par son père. En haut, la vue est superbe ! « On voit la mer ! » crie-t-il à Elsa restée en bas.

Là encore, Antonin est fier de lui, sa peur du vide semble complètement envolée !

La journée se termine et tout le monde rentre au lieu du pic-nique. Antonin propose généreusement des pailles d’or framboise à Elsa et regarde sa sœur qui dort dans les bras de sa mère.

Alors qu’il s’éloigne un peu, Elfy réapparaît et félicite Antonin :

« Bravo, tous les elfes de la forêt sont très contents de toi Antonin. Aujourd’hui, tu as presque fais les douze travaux d’Hercule ! Tu as :

1) Porté le crash-pad sur ton dos,

2) Grimpé en chaussons et en chaussures,

3) Essayé d’aller le plus loin possible au saut en longueur,

4) Lancé des javelots,

5) Glissé sur des toboggans en pierre sans te râper,

6) Organisé un joli lancer de feuilles,

7) Pratiqué l’acrobranche,

8) Désherber un peu la forêt,

9) Joué au bûcheron,

10) Été comme au cinéma

11) Chanté,

Et, par dessus tout, 12) Tu as dominé ta peur du vide !

Nous te félicitons et t’exauçons le vœu de ton choix. »

Alors Antonin, maintenant c’est à toi de choisir. Quel est ton vœu ?

***

Les mots sont volontairement simples, car je songe envoyer une copie au protagoniste principal. Pensez-vous que ça soit une bonne idée ou bien que les parents trouveront ça bizarre ?

J’avais simplement envie de vous dire que je n’avais pas grimpé hier parce que j’ai passé ma journée à m’amuser avec un petit garçon et sa sœur. Et puis, cette journée m’a tellement plu que j’ai eu envie de vous la raconter autrement.

Les prénoms sont factices pour préserver l’anonymat des protagonistes.

***

Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Antonin.

Le dimanche dix juin, comme il faisait un temps magnifique ; Antonin, sa petite sœur Margot et leur parents, allèrent dans une forêt pour une journée grimpe. Antonin participa même au trajet aller en portant un crash-pad aussi grand que lui sur son dos.

Au début, Antonin a du mal à enfiler ses chaussons. Pourquoi sont-ils devenus tout d’un coup si petits ? Antonin aurait-il tant grandi pendant la nuit ? Et pourquoi le pied gauche se laisse-t-il enfiler sans difficulté avec la chaussette alors que son pied droit refuse tout net de rentrer, même seul ?

Oubliant un peu ses pieds, Antonin grimpe sur tous les cailloux environnants et appelle à tour de rôle, sa mère, son père ou sa sœur lorsqu’il arrive au sommet pour leur montrer à quel point il est agile.

Au bout de quelques temps, il est réellement impossible pour Antonin d’ignorer la douleur qui le lance dans le pied et il demande à l’un de ses parents de lui retirer les chaussons fautifs.

Quel ne fut pas sa surprise, alors que tout le monde avait le dos tourné, d’y trouver un petit elfe des bois !

« Bonjour Antonin, je m’appelle Elfy et je suis un des elfes de la forêt de Petreto ! »

Antonin est intimidé et il n’ose pas répondre.

« Avec mes compagnons elfes, nous t’avons trouvé très courageux de grimper partout sur les cailloux avec tes chaussons qui te faisaient mal. Nous aimerions beaucoup t’exaucer un vœu si tu pouvais nous montrer, tout au long de cette journée dans notre forêt, à quel point tu es fort ! »

Antonin fait oui de la tête et POUF l’elfe disparaît !

Comme il a alors ses baskets aux pieds, Antonin décide de montrer aux elfes à quel point il est fort au saut en longueur.

Il choisi un caillou, non loin du lieu où ses parents ont établi le campement pour le pic-nique, comme point de départ de ses sauts. Il s’installe dessus et saute le plus loin possible ! Il avait sauté le plus loin qu’il pouvait, mais il savait au fond de lui qu’il pouvait faire mieux.

Il réessaye, mais obtient toujours la même longueur. Elsa, une amie de ses parents, lui propose de prendre de l’élan. Peut-être que cela l’aidera à sauter plus loin ?

Antonin recule de son caillou jusqu’à un rocher bien plus imposant. Il s’échauffe les jambes et les mains et court de toutes ses forces. Il prend appui sur son caillou repère et s’élance ! En effet, il arrive un peu plus loin, mais pas encore assez à son goût. Il essaye de se grandir un peu en s’étirant vers le ciel, il prend de l’élan en descente, mais rien n’y fait, il n’arrive toujours pas à sauter aussi loin que les adultes.

Ce n’est pas grave, au moins les elfes sauront qu’Antonin a fait tout ce qu’il pouvait pour être plus fort.

En s’avançant sur le chemin bordé de pierres, Antonin repère un caillou dominant une partie plus basse de la forêt. Il se dit que ce rocher ferait un excellant perchoir pour lancer des branches. D’ailleurs, puisqu’il était là, pourquoi ne pas organiser un tournois de lancer de javelot ? Avec l’aide de Elsa, Antonin sélectionne de beaux et longs bâtons et les lance le plus fort possible, comme des javelots.

Certains javelots ressemblent quand même curieusement à des bâtons de sorciers. Antonin se dit que cette forêt était peut-être magique, après tout, n’y avait-il pas vu un elfe ?

***

La suite demain !

Ce week-end, Coupin et moi sommes invités au mariage du grand grand frère de celui-ci dans les alentours de Nantes.

En janvier, quand nous étions allé à Nantes, nous avions pris l’avion de Corse à Paris puis le train de Paris à Nantes.

Cette fois-ci, nous allons faire différemment et même séparément !

Coupin s’est arrangé pour avoir une formation sur Paris mardi 15 et mercredi 16 pour se faire payer son voyage par sa boîte. Il a donc, ce matin, pris l’avion pour Paris. Après sa formation, (jeudi matin) il se rendra à Nantes en train (il dort chez notre super ami G de Paris durant ces trois jours).

De mon côté, je prendrais le ferry mercredi soir direction Toulon. À Toulon, jeudi matin je prendrais le train pour Nice. À Nice, je passe la journée avec mon frère niçois puis, le soir, je prends l’avion pour Nantes. (Si tu te demandes, y’avait pas de ferry Corse-Nice dans des horaires qui m’arrangeaient.)

Dimanche, Coupin et moi rentrons ensemble en avion Nantes-Nice puis en ferry Nice-Corse.

T'as rien compris ?

ALLER COUPIN

ALLER ELSA

RETOUR ENSEMBLE

C’est plus clair ?

(Nan mais faut pas croire, pour nous aussi c'est le bordel hein !)

Samedi 5 mai 2012, nous sommes allé à Pianottoli-Caldarello.

Si vous vous rappelez bien, nous étions déjà allé à Pianottoli. Nous avions même dormi dans la voiture (ici).

Comme la dernière fois j’avais pris pas mal de photos, cette fois je me suis surtout occupé de parer Coupin lorsqu’il grimpait.

Pianottoli, c'est là :

On voit bien le site de bloc sur Google satellite :

J'ai essayé de prendre quelques photos sur la route pour vous montrer à quel point elle est belle, mais elles sont surtout très floues.

Nous sommes arrivés vers 10h, sous un soleil parfait !

Coupin avec le topo "Alors, par quoi on commence ?"

Il faut dire, il y'a l'embarras du choix !

Petite pause à midi sous de gros cailloux qui font cabane pour manger à l’ombre et c’est reparti !

En bas à droite, un rocher complètement creusé par l'eau et le vent.

Ce dernier, en s'y engoufrant, faisait de la musique !

Nous n'avons pas pu nous baigner, mais nous avons quand même trempé les pieds !

Nous avions emmené le nécessaire pour dormir sur place, mais la météo pluvieuse du lendemain nous en a dissuadé. Nous sommes donc rentré chez nous vers 17h, bien fatigués !

Aucun coups de soleil à déclarer puisque nous avions prévu la crème. Cela dit, nous avons bien pris des couleurs !

Décidément, c’est quand même trop beau la Corse !