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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 18:15

Il paraît que j'ai un long week-end à vous raconter, alors on va faire dans l'ordre.

 

 

Mercredi 16 mai 2012

 

 

C’est quoi cette journée qui n’en finit pas ?!


Au boulot, comme je finis mon planning de la journée avant midi, ma collègue me donne une tâche encore moins intéressante à faire que les archives. Je ne pensais même pas que c’était possible !


À la maison, encore quelques trucs à ranger et à mettre dans le sac. Je prends à peine le temps d’avaler une salade et je cours pour attraper le bateau.

Sur la route, il y’a une luminosité magnifique que je n’arriverai pas à capturer.

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(Ce sont les montagnes qu'il faut regarder, pas les camions)

 

 

Au loin, le ferry crache une fumée toute noire.

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Je peine un peu pour trouver l’entrée piétons mais fini par grimper à bord à 20h45.

J’avais oublié à quel point c’était grand !

Saviez-vous qu’à l’arrière on y trouve une piscine ? (Sans eau actuellement.)

Mariage 6857


Comme de nombreuses personnes, je me dirige vers le pont supérieur afin d’observer la ville pour le départ. Le ferry démarre pile à l’heure !

 

Je finis par trouver un point de vue à côté d’un jeune couple aux accents germaniques que je prends en photo avec leur appareil face au couchant.

Y’a pas à dire, ma ville est magnifique !

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Mariage 6888


 

Chacun de mes pas me transporte en septembre dernier. Nous étions alors deux, le trajet étant dans l’autre sens et surtout, nous allions vers la Corse sans billet de retour !


Comme j’ai mangé avant d’embarquer, je file directement dans ma cabine. Je suis accompagnée par un très charmant jeune homme Italien dans une livrée jaune poussin (pas de bol…mais se sont les couleurs de l’entreprise Corsica Sardinia Ferries).

 

corsica-sardinia.png

 

Il arrive à me dire avec un merveilleux accent que c’est sa première traversée.

 

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Mariage 6890

(Oui bon ben la cabine c'est comme une mini chambre d'hôtel quoi.)


Je commence par aller aux toilettes.

Tiens, je ne me souvenais pas que la chasse d’eau durait si longtemps… Non mais elle s’arrête plus là !

Je suis bonne pour ressortir et appeler quelqu’un. Avec la chance que j’ai, la chasse sera rétablie lorsqu’il arrivera…

 

J’en profite pour appeler Coupin qui est à Paris chez mon Cher Ami G de Paris.


Ça n’a pas loupé et pour bien me montrer à quel point je suis blonde, le technicien a enclenché la chasse trois fois devant moi sans souci -_- Ou comment passer pour une touriste de base.


Petite douche (en septembre, nous ne l’avions finalement pas trouvé bien plus petite que celle que nous avions à Lyon).


Envoi massif de sms avec Coupin, ma mère et le Niçois entre autres. Ma mère finira par m’appeler une demi heure. Elle est à Bordeaux et il fait 13°C alors quen Corse, lorsque je suis partie, à 20h, il faisait 20°C niark niark niark.


Dodo dans BATO.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 14:50

Jusqu’en 1999 j’étais la seule fille au milieu de mes deux frères.


Chez notre mère, la parité était respectée. Chez notre père, mon statut d’unique fille me conférait un peu des droits de princesse (ou de fifille à son papa comme on voudra).


Jusque là, tout allait bien, mais en 1999, j’avais 12 ans et à 12 ans, il y’a des choses qui travaillent les filles et dont il est difficile de parler dans un environnement uniquement masculin.

Alors, lorsqu’en juin notre père nous a annoncé que, pour la première fois, nous n’allions pas partir en vacances uniquement tous les quatre mais accompagnés de trois autres personnes dont deux filles, j’ai d’abord pensé très égoïstement qu’enfin je n’allais plus être ‘toute seule’.


Les premiers jours de juillet de ces vacances mémorables, toi et moi étions inséparables. Nous avons passé des heures à discuter sur une grosse souche de bois qui nous soutenait dans l’eau, sur un matelas pneumatique, sur un canoë, sur des rochers. Nous avons eu de monstrueux coups de soleil, des poux, un impétigo tenace, nos règles ensemble. Nous avons eu la même robe, toi en bleue, moi en orange.


Puis nous sommes toutes les deux tombé amoureuse du grand frère de l’autre et, au lieu de nous lier d’avantage, cela nous a éloigné. À partir de ce moment là, seul notre couple comptait et notre amitié est devenue rivalité. Peut-être ne supportais-tu pas la proximité que j’avais avec mon frère et que tu n’avais alors pas avec le tien ? Peut-être commençais-je à être jalouse de n’être plus la seule fille ?


En août, ta mère et mon père sont également tombé amoureux et ont décidé d’emménager ensemble. Quelle aubaine pour les trois couples que nous formions alors !

À ce moment là, j’ai vraiment appris le sens du mot partage parce qu’alors, nous étions cinq à avoir besoin d’un père, plus seulement trois et j’avais très envie que le mien n’ai qu’une seule fille a aimer. Je n’avais pas compris que l’amour ne se divise pas mais se multiplie.


À la première fête des pères, je t’en ai beaucoup voulu d’appeler le mien "papa".

Lorsque je l’appelai au travail en me présentant comme "sa fille" j’ai pleuré plus d’une fois en entendant "laquelle ?" Plus les jours passaient et plus tu prenais aussi ta place dans son cœur. Comment pouvait-il en être autrement puisque tu le voyais tous les jours et moi seulement un week-end sur deux ?


Qu’est-ce qui nous a à nouveau rapprochées toi et moi ? La fin de nos couples frères-sœurs ? Le début des études ? Le fait d’avoir chacun notre chez nous ?

À ce moment là, nous nous présentions comme "sœurs" parce que c’était plus simple que de dire "sa mère sort avec mon père" et cela nous convenait tout à fait. Pourtant, il était alors difficile pour moi de considérer ton frère comme le mien étant donné le passé intime qui nous liait. Cela a pris du temps, je crois qu’il a fallu qu’il parte habiter à Nice pour faire également son chemin dans ma tête et dans mon cœur.


Puis tu as déménagé de Lyon jusqu’en Moselle et je n’ai pas pu assisté à ton déménagement. J’ai été bien triste de ne pas avoir pu te dire au revoir. Au premier repas chez les grands-parents sans toi, tu m’as bien manqué et c’est à ce moment là que j’ai réalisé quel nouveau statut j’allais te donner dans mon arbre généalogique.


Lorsque je suis arrivée en Corse, tu m’as appelé un jour pour me dire que tu avais ajouté mon numéro à la liste de ceux que tu pouvais appeler en illimité. Je me suis d’abord demandé ce qu’on allait bien pouvoir se raconter, mais je n’ai pas eu besoin de me poser la question trop longtemps parce que déjà ça faisait une demi heure qu’on se parlait de tout et de rien.


J’ai été bien peinée d’apprendre ta séparation et ton nouvel emménagement. Quel dommage pour la maison ! Mais cette semaine là, je t’ai eu tous les jours au téléphone et tous les jours je décrochais en disant "Hey sœurette !" et je terminais la conversation avec l’envie de te serrer réellement dans mes bras.


Tu m’as dis récemment que tu venais à Lyon en août, je ferais tout pour y être en même temps que toi et peut-être que notre frère de Nice pourra nous rejoindre à la pizzeria des deux autres. Nous serons alors réunis, tous les cinq, comme dans le temps.


Nous n’avons pas la même mère, peut-être ne considères-tu pas tout à fait mon père comme le tien (nous n’en avons jamais parlé), une chose est sûre en tout cas, c’est qu’importent les liens de sang, qu’importent les liens juridiques ou administratifs, aujourd’hui nous sommes bel et bien sœurs.


Aujourd’hui, pour tes vingt-cinq ans, laisse-moi te dire cette simple chose :

Bon anniversaire ma sœur. Je t’aime du plus profond de mon cœur.

coeur-taz.gif

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 11:08

Hier soir, Coupin a eu sa mère au téléphone.

Les doutes qu’elle avait étaient fondés : le moyen grand frère de Coupin et sa partenaire essayent bien, comme elle pensait, de faire un bébé depuis plus d'un an.


Il semblerait qu’ils aient pris la décision d’avoir recours à la médecine pour les aider. En effet, le sperme du beau-frère est altéré à 98 %. Ça veut dire que seulement 2 % des spermatozoïdes sont viables (si j’ai tout compris).


Je ne peux évidemment pas les appeler pour leur souhaiter bonne chance et je sais qu’ils ne lisent pas le blog. Mais si on pouvait tous leur envoyer trois secondes de bonnes ondes, ça serait chouette.


Merci pour eux.


Je vous mentirais si je vous disais que cela ne m’inquiète pas pour la qualité de celui de Coupin mais bon…on ne décide pas de ce que la vie nous réserve hein, on verra bien quand ça sera notre tour.

eprouvettes.jpg

 

Sinon, dans un registre plus gai, une chasse au trésor est en cours sur le blog.

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 15:24

J’ai de très bons souvenirs de peinture et de chasse aux œufs pour Pâques.


D’aussi loin que je me souvienne, notre père nous emmenait chez les grands-parents pour une chasse dans leur grand jardin.


J’ai été interdite de chocolat deux années de suite (on pensait que certains de mes problèmes de santé pouvaient venir de là) et les deux fois mon père a trouvé des subterfuges.


La première année, il m’a mystérieusement dit "J’ai caché un œuf très très gros juste pour toi. Il est très brillant, tu ne pourras pas le manquer." J’ai retourné tout le jardin avec mes frères et sœur sans le trouver.

À la fin, je m’adosse à son arbre préféré et je lui dis "Tu ne l’aurais pas caché dans un arbre quand même !" Il sourit. Je lève les yeux, quelque chose de très brillant m’attend. Je grimpe tout en haut de l’arbre. Arrivée là, je lui crie "Si je te le lance, tu le rattrape ?" Il me répond "Surtout pas, c’est fragile !" Je défais un peu le bolduc qui entour mon œuf et l’accroche à mon pantalon pour descendre.

Très satisfaite, je mets mon-gros-œuf-rien-qu’à-moi dans le panier avec les autres.

À l’intérieur, je l’ouvre et voilà ce que j’y trouve :

peluche-elephant-histoire-d-ours

Le plus doux et le plus mignon des éléphants qu’il m’ait été donné de voir !

C’était l’époque de l’Âge de Glace 2, je l’ai baptise Élie.

 

Pour savoir à quel point cela m’a fait plaisir, il faut que vous sachiez que j’étais dans une période éléphant ou je désirais tout ce qui avait cette forme et qu’à chaque fois que quelqu’un me demandait ce que je voulais comme cadeau, je répondais malicieusement "Un œuf d’éléphant !" Ce jour là, mon père avait tout ‘simplement’ réalisé cet impossible souhait.


La deuxième année, c’est moi qui ai dit à mon père "Il y’a encore un œuf pour moi cette année ?" "Oui, mais cette année il se mange !" Un œuf de Pâques qui se mange mais qui n’est pas en chocolat ? Absolument !

Il était en nougat !

Oeuf paques nougat

À cette époque, mon père récemment opéré ne pouvait pas non plus manger de chocolat, nous nous en sommes donc délecté à deux. Miam !


Joyeuses Pâques et bonne chasse à tous !

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 09:00

Aujourd’hui, grand scoop, je vous raconte comment on s’est mis ensemble avec Coupin.

Je vous préviens, ça ne va pas plaire à toute le monde, mais j’ai fait le bon choix. C’était il y’a deux ans et demi, notre première fois.

 

Nous sommes début juin 2009.

J’habite à Lyon, Coupin à Nantes.

À ce moment là, c'est mon meilleur ami, nous nous parlons beaucoup via msn et texto. Il connaît toute ma vie et sait que je suis en couple. Il me plait beaucoup et je caresse un moment l’espoir qu’il soit plus qu’un ami, mais les relations longues distances c’est juste impossible pour lui.


Il termine sa troisième année de licence et doit passer un entretien à Grenoble le 22 juin pour un master assez renommé paraît-il. Il arrive le 21 juin en début de soirée, dors à Lyon dans un hôtel le soir et prend le train le lendemain matin pour Grenoble.

Le 21 juin donc, je prends le bus jusqu’à l’aéroport pour aller chercher Coupin à la sortie de son avion. C’est la première fois que j’y mets les pieds, mais j’ai prévu large pour avoir le temps de trouver la bonne porte.

Je suis complètement dans le stress parce que ça fait hyper longtemps qu’on ne s’est pas vu et que j’ai peur de ne pas le reconnaître et que lui ne me reconnaisse pas. (J’étais blonde la première fois qu’on s’est vu, avec un look plutôt classique. À ce moment là, j’ai les cheveux violets et un look gothique.)

L’atterrissage est annoncé, les passagers commencent à sortir. Les passagers sortent toujours. Les passagers n’en finissent plus de sortir !

C’est lui qui me reconnaît en premier. Il me lance son sourire Ultra Bright. Il s’est coupé les cheveux, il est en costard, je suis littéralement subjuguée. J’ai une minute d’angoisse où je me demande ce qu’on va bien pouvoir se raconter mais heureusement il fait la conversation.


Re le bus, dans l’autre sens. Nous arrivons à Part-Dieu. On tourne mille ans pour trouver son hôtel, on fini même par appeler ses parents tellement on trouve pas. Finalement on trouve. Il pose sa sacoche et sa veste et on va se balader dans les rues pleines de monde (ben oui, c’est la fête de la musique). On passe dans la rue des kebab puis on s’assoie sur les marches du musée place des Terreaux pour manger.

 

Je passe une très très bonne soirée. (Tous les 21 juin depuis, quand on se remémore cette soirée, il me répète "Tu me dévorais des yeux !")

Le soir, je le raccompagne à sa chambre. La chambre est minuscule, il n’y a que le lit. Il s’y assoit, m’invite à faire de même puis s’allonge, les mains sous la tête. J’ai juste envie de lui sauter dessus ! Je suis complètement tiraillée entre l’envie de profiter de lui et la peur de le perdre si jamais il ne l’envisageait même pas. Du coup, je ne fais rien. Je lui souhaite bonne chance pour demain et je m’en vais.

 

Nous sommes en juillet 2009.

Via msn, Coupin m’annonce qu’il est pris à Grenoble et que ses parents lui cherchent un appart. Je jubile ! Chouette, on va pouvoir se voir souvent !

On évoque la soirée de juin avec de très lourds sous-entendus et un flirt qui commence ouvertement.

Pendant le mois de juillet, ça se passe de plus en plus mal sur le plan sexuel avec mon chéri de l’époque, je le confie à Coupin qui fait le malin (comme tous les mecs à ce sujet).

 

Au mois d’août, Coupin m’annonce qu’il arrive à Grenoble le vendredi 4 septembre au soir avec ses parents. Je lui propose de passer le week-end avec lui, il accepte. Après ça, toutes nos conversations ou presque tournent autour de ce week-end en septembre, quand je ne suis pas en train de me plaindre de ma vie sexuelle inexistante et de mon état de manque.

J’espérais qu’en tout mec qui se respecte il allait me le proposer, mais c’est finalement moi qui aborde le sujet, je lui dis tout de go que j’aimerais coucher avec lui. (Parce que là j'en peux pluuuus !) Il accepte en disant qu’alors, il faudra que je sois son professeur parce qu’il n’a eu qu’une expérience et que franchement "Je voyais pas pourquoi tout le monde encensait le sexe, une bonne branlette c’était vachement mieux" (ce sont ses mots).

 

Je devais déjà être secrétaire à ce moment là parce que j’avais mes week-end de libres, contrairement à mon chéri de l’époque qui bossait au Mc Do (c’est là qu’on s’était rencontré). Il n’a donc pas vu d’inconvénient à ce que je passe le week-end à Grenoble.

 

Nous sommes le vendredi 4 septembre 2009.

J’ai dit à Coupin que j’arriverai quand il serait installé et ses parents repartis dans leur hôtel, mais j’ai bien l’intention d’arriver avant lui. Je prends le train à La Part Dieu direction Grenoble. Au milieu du trajet, le contrôleur nous indique qu’en raison d’une grève, le train s’arrêtera à Voiron et qu’un bus emmènera les voyageurs qui le souhaitent jusqu’à Grenoble. J’arriverai donc après eux.

Coupin vient me chercher à la gare, je rencontre ses parents pour la deuxième fois (la première ayant eu lieu à Nantes, en coup de vent). On déballe quelques cartons, on va manger dans un petit resto pas loin. Ils rentrent à leur hôtel et nous dans le studio de Coupin où nous passons au lit, en tremblant comme des feuilles.

Je vous passe les détails, juste une phrase que je me souviens lui avoir dite : "Heu, fallait que je t’apprenne quoi au juste ?"

Je suis deg' au moment de repartir.

 

Le vendredi suivant, 11 septembre, notre ami G nous rejoint.

Lui aussi a été accepté dans une école à Grenoble pour son master.

(Oui mon chéri de l’époque a un peu fait la gueule en me laissant partir deux week-end de suite, mais il n’a pas tellement eu le choix.)

Nous passons le week-end a fêter l’anniversaire de Coupin qui a alors 20 ans.

Je me souviens très bien de cette conversation que nous avons eu à trois sur le pourquoi du comment je n’étais pas bien avec mon chéri de l’époque et sur quoi lui dire pour le quitter. Merci les gars, sans vous je ne m’en serai jamais sortie !

 

Dans le train du retour, j’envoie un texto au chéri "il faut qu’on parle" "je dois m’inquiéter ?" "oui". En face de lui, j'ai dis un truc très bête genre "j’ai plus envie d’être avec toi" ou "je suis plus bien avec toi" sans lui donner plus d’explication. Il a demandé "il s’est passé quelque chose à Grenoble ?" j’ai lâchement répondu "non".

Il est parti en pleurant et en disant "je passerai demain prendre toutes mes affaires" et jte jure que le lendemain il ne restait plus rien ! On s’est revu une fois après pour qu’il me rende la clé de l’appart, c’est tout.

 

Le vendredi suivant, 18 septembre, mon amie La Rousse et moi avions invité des potes pour une soirée médecine. C’était donc au tour des garçons de venir à Lyon. Lorsqu’ils m’ont appelé pour que je vienne les chercher au tram, je me souviens avoir ressenti une envolée de papillons dans le ventre et m’être dit en même temps "ça y est jsuis amoureuse" et "putain jsuis bourrée".

La soirée a été un peu isocèle, mais on s’est bien marré.

 

Le lendemain, la tête dans le luc et encore franchement alcoolisés, il a fallu préparer la crémaillère de mon appart où on reçevait TOUTE ma famille ! Sur ce coup là, Coupin a franchement assuré parce que c’est lui qui a cuisiné.

Les garçons repartent le dimanche soir et je me sens d’un coup super seule.

 

Le jeudi 24 septembre, après un long échange de textos avec Coupin, il me dit quelque chose comme "bon, sachant qu’on fait déjà tout comme un couple, on peut peut-être officiellement dire qu’on est ensemble ?" ce à quoi j’ai évidemment répondu oui.

 

C’était il y’a deux ans et demi aujourd’hui et pour fêter ça, la semaine prochaine on va manger dans ce qui sera peut-être le resto de notre mariage.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 19:33

Moi c’était au téléphone avec ma maman (sur Skype) pendant environ deux heures.


Et avec mon Coupin les 22 heures qui restent, puisqu’il a pris sa journée ! Hi hi !


Je vous aime, mais vous savez que c’est tous les jours !

saint_valentin.jpg

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 23:13

 

Vers 15h, Coupin a préparé son sac. En effet, demain matin il a une réunion à Paris. Comme il n’y avait pas de vol assez tôt pour qu’il arrive à l’heure, il a dû se rendre dans la capitale la veille.


À 15h j’avais déjà le cœur qui se serrait. J’ai multiplié les câlins et les bisous et ça l’a fait rire "ça va ! Je vais pas mourir ! On se voit demain soir !"


À 16h30, nous avons pris le chemin de l’arrêt de bus et j’ai secrètement espéré qu’il n’arrive jamais. Un bisou et hop, le voilà parti après avoir prononcé ensemble 'Je t'aime' à travers la vitre.


De retour à la maison, je me dis que je vais en profiter pour m’épiler, pour ranger un peu, prendre un bain… Je n’ai rien fait de tout ça. Je n’ai même rien fait du tout. Envie de rien (besoin de toi ?)


J’ai glander sur Internet en attendant que mon film finisse de télécharger d’arriver par des moyens très très légaux (oui oui, UPS livre le dimanche soir en Corse ; comment ça j’ai le nez qui s’allonge ?)


Je me suis préparé une salade que j’ai mangé devant le début du film, puis je me suis enroulée dans le duvet, les larmes aux bord des yeux. (Nan mais le film était hyper trop émouvant aussi ! (Suis crédible là ou pas ?) Juré !)


Là il est 23h et je dois aller prendre ma douche et me coucher seule.

Seule.

Ça fait plus d’un an que j’ai pas dormi sans Coupin.


J’ai une très très grosse pensée pour J qui doit survivre à ça pendant une semaine. Une semaine mon dieu ! C’est juste l’éternité ! Je t’envoies des milliers de bonnes ondes ma belle ! Courage !


Pensée aussi pour ma Super Coupine S qui est aux urgences avec Gaïa, malade (comme un chien...ok je sors). Mille bisous !

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 11:03

Quand je passe un peu (trop ?) de temps sur les blogs de mamans ou futures mamans (je lis celui de BabyPop en ce moment), j’ai hâte d’avoir un bébé.


Dans d’autres circonstances, je me dis que ça viendra bien assez tôt notamment :

Quand Coupin rigole très fort avec ses potes sur le net.

Quand, le samedi soir à minuit, je me glisse dans un bain parce que je n’ai pas envie de dormir.

Quand on fait l’amour à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

Quand on fait du bruit.

Quand on peut prendre une valise pour deux pour une semaine.

Quand j’ai du retard sur mes machines de linge.

Quand je vois le bordel de l’appart.

Quand on n’est pas très assidus dans le ménage (gloups).

Quand on sort toute la soirée en amoureux.

Quand j'ai le temps de faire mon millefeuille.

Quand on ne va pas chez le médecin de tout l’hiver.

Quand je glande sur le net (c'est mal).

Quand on laisse traîner le cutter à tapisserie par-terre.

Quand on n’a pas d’horaire pour manger.


Bon courage à tous les parents qui me lisent, à celles et ceux qui essayent de l’être et même à ceux qui ne sont pas du tout pressés. Bises à vous.

 

Famille

(Bon j'avoue, quand je vois ça, ça fait envie quoi !)

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 16:12

Tellement la Brune de mon père ne voulait pas nous envoyer notre cadeau de Noël quand on était à Nantes qu’elle a envoyé le colis d’anniversaire pile quand on y était ! Hi hi !


À l’intérieur qu’est-ce qu’il y’a ?


Le livre ‘Les nouveaux contes de la cité perdue’ de Richard Bohringer.

Les-nouveaux-contes-de-la-cite-perdue.gif

Résumé : Des personnages attachants et magnifiques se retrouvent au comptoir d'Au bout du monde, le bar de la 300e Rue où se croisent ceux qui voudraient que la vie les fasse encore rêver.

 Il y a là John, marié deux fois et deux fois abandonné. Ce n'est pas son vrai prénom mais certains soirs il préfère s'appeler John pour voir si ça fait revenir l'amour. Il y rencontre Solange qui vit sans sexe et sans petit ami. Sauf lorsqu'elle devient Betty, Betty qui aime l'amour et les hommes. Avec Paulo, ils ont en commun un immense savoir de l'ivresse, un dégoût du monde voué au culte de l'argent, bouffi d'orgueil et de préjugés.

 Ensemble, ils vont prendre la route pour conquérir de nouveaux territoires à l'abri des vanités et des malveillances de l'ancien monde.


Et vous savez quoi ? Ça tombe très bien ! Certes, je suis revenue avec une bibliothèque de Nantes, mais j’adore avoir plusieurs lecteurs en cours ! (Pas plus de trois sinon je me mélange les personnages.) Et là, je ne connais ni le livre (heureusement tu me diras), ni l’auteur ! Totale découverte donc. J’ai hâte !

 

Des disques en chocolat d’un très bon chocolatier de Villefranche Sur Saône que même ils sont tellement bons que vous n’en aurez pas c’est tout pour moi.

 

Un grand sac papier de thé nommé ‘jardin bleu’ que je suis en train de déguster pendant que je vous parle et que c’est juste une tuerie ! D’ailleurs bougez pas je vais m’en faire une autre tasse.

Pas d’indication sur la maison qui le fabrique. Si la Brune passe dans le coin et veut bien m’éclairer.


Un paquet pour Coupin, mais je ne peux pas vous dire ce que c’est parce qu’il ne l’a pas encore ouvert (rapport au fait qu’il est au travail à l’heure où j’écris ces lignes).

 

Une boîte très énigmatique et très lourde contenant un cochon tirelire violéééé (je vous ai déjà dis que j’avais un truc avec le violet ?) portant la mention ‘cagnotte pour les soldes (tout à fait de saison donc).

Cochon-violet.jpg

En le sortant de sa boîte, je me dis ‘mais qu’est-ce qu’ils ont bien pu mettre dedans pour qu’il soit si lourd ?’ Ben il était rempli de sous enroulés dans du papier cadeau ! Génial ! Des petits, des moyens et des gros sous, tout plein ! Oh ben merci ! Fallait pas !! 

 

Ben vous savez quoi ? Ce colis d’anniversaire je le kiff à donf parce que tout ce qu’il contient c’est vraiment tout moi !

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

 

Je vous aime fort !

coeur-violet

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:27

Est-ce un signe dans l’accession au poste de Maman quand on reproduit ce que faisait la nôtre ?

Souhaitant me faire un Maxi Best Of maison, je sors la viande hachée pour me faire un hamburger et je me dis que ce n’est pas raisonnable étant donné la pizza d’hier soir. Je me rappelle alors que ma mère, dans l’idée de planquer des légumes partout parce que le petit frère n’en mangeait quasiment pas, râpait une courgette dans la viande hachée crue.

Je n’ai pas de courgette sous la main (Coupin n’en mange que chez les autres le fourbe), alors j’ai émincé deux morceaux de poivron rouge et mis une bonne poignée d’oignons congelés. (Mais si c’est un légume l’oignon.) (C'était délicieux !)

 

Pendant que mes steaks aux légumes cuisaient, j’ai tartiné mes deux pains à hamburger (l’un de ketchup et l’autre de moutarde si vous voulez tout savoir) en me rappelant les missions hamburger chez mon père.

Je dis mission parce que le soir où on avait décidé de faire des hamburger, il fallait voir l’usine que devenait la cuisine !


La table était couverte de pains, ouverts au couteau d’ogre par le père, ketchup sur les deux faces, ketchup sur une face et moutarde sur l’autre, moutarde sur les deux faces que je tartinais à la grande cuillère.

 

Le petit frère retournait entre 14 et 21 steaks selon qui avait choisi de prendre ‘juste’ deux hamburger ce soir, ou trois, ou quatre ! Surveillant chaque cuisson ‘pas trop cuit’ pour l’un, ‘semelle’ pour l’autre, ‘limite cru’ pour un troisième. En sachant que tout ça allait de toute façon recuire un peu dans le four.


Le Niçois faisait un tableau sur le Vénylia du frigo pour savoir qui prenait zéro, un, deux ou trois cornichon(s) dans combien de hamburger, qui voulait de la salade ou ‘surtout pas, ça cuit dans le four’, qui prenait des pains ronds ou carrés avec des graines dessus, qui prenait combien de tranches de fromage et surtout quel fromage ? C’est lui qui a inventé le hamburger au chèvre et, plus tard, mon hamburger sans viande.

Tout ça orchestré par un savant système de demi cure-dents plantés dans les pains pour savoir lequel était à qui.

 

Pendant ce temps, le grand frère réfléchissait à ce qu’il fallait mettre dans chaque fournée pour que chacun puisse avoir au moins un hamburger à chaque fois, qu’on puisse manger chaud tous ensemble.


La sœur coupait les cornichons et sortait les fromages de leurs emballages pendant que la Brune lavait la salade.


Comme la cuisine était trop petite pour qu’on y rentre tous autrement qu’assis autour de la table, il y’avait aussi le roulement des tabourets à gérer. Tout ça, bien sûr, avant que la trilogie du samedi ne commence ! ("Grouille on va râter le début !")


Des fois (et aujourd’hui je me demande où on mettait tout ça), le père se relevait pendant la pub entre deux épisodes de Jarod ou Charmed (la pub du milieu n’est pas assez longue) pour nous faire du pop-corn, salé pour les uns, sucré pour les autres.


Je n’ai pas toujours été tendre avec la Brune, mais je ne la remercierais jamais assez de m’avoir donné un autre frère et une sœur et m’avoir permis de connaître cette ambiance là, de la famille vraiment nombreuse à 5 gamins. 

 

Hamburger

 

 

Une vidéo marrante sur comment faire un hamburger pour une publicité.


 

(Super, je le mets dans quelle catégorie cet article ? Manger ou Famille ?)

 

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  • : Elsa-Saône Word
  • : Moi : Coupine, 27 ans. Lui : Coupin, 24 ans. Nous : ensemble depuis septembre 2009, en Corse depuis septembre 2011. Mariage le 18 mai 2013. Naissance de La Muse le 27 octobre 2013.
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