Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 11:15

Hier, mardi 11 février, la conseillère en lactation/puéricultrice de la PMI que nous avions vu pour la première fois ici est revenue à la maison.

 

Elle a pesé La Muse pour s'assurer qu'elle reprenait bien du poids et c'est le cas. 4790g soit 120g de plus que la semaine dernière.


Je lui ai parlé des deux épisodes de hurlements que nous avons vécu vendredi matin qui m'ont dangereusement fait suspecter un reflux, mais comme La Muse allait bien après la sieste, je n'ai rien fait de plus.

Il ne faudra pas hésiter à consulter si jamais cela se reproduisait. Peut-être même retourner voir l'ostéo.


Je lui ai également parlé de deux "tétées-jeu" où La Muse n'avait pas vraiment mangé tellement elle me souriait et me "parlait". J'ai été très émue puisqu'elle n'avais jamais fait ça avant.

Il ne faut pas que toutes les tétées soient comme ça, mais si c'est une de temps en temps rien de grave, elle mangera mieux la prochaine fois. D'autant que durant la semaine, sur deux tétées, j'ai réussi à lui donner les deux seins d'affilée.

 

Je lui ai annoncé que j'avais arrêté de regarder l'heure pour savoir quand et pendant combien de temps mangeait La Muse.

La puéricultrice a vu que j'étais bien plus sereine.

 

La Muse n'a toujours pas eu faim durant sa visite, donc nous n'avons pas pu contrôler nos positions d'allaitement, mais aucun soucis à avoir étant donné la reprise du poids.

 La puéricultrice me conseille de passer à la PMI pour une nouvelle pesée avant le prochain rendez-vous pédiatre (début mars) pour me rassurer.

 

Nous avons également évoqué le terrain allergique de La Muse en rapport avec nos allergies à Coupin et moi. Elle m'a confirmé ce que je savais déjà et la raison principale pour laquelle j'ai choisi l'allaitement : "Plus long sera votre allaitement, plus elle sera protégée."

 

Je suis bien contente, parce que l'allaitement semble à nouveau bien reparti et sans l'introduction du biberon !

 

dessin allaitement

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 19:54

Avant d'accoucher, j'étais sûre de vouloir une écharpe extensible type Boba Wrap ou la fameuse Je Porte Mon Bébé.

En en parlant avec Coupin, il s'est avéré qu'il n'était pas favorable aux écharpes "longues de douze kilomètres où il faut faire dix mille noeuds".

 

C'était sans compter la gentillesse de mon amie blogueuse Maëva qui m'a carrément envoyé son écharpe Boba Wrap orange avant même la naissance de La Muse.

 

***

Message personnel à Maëva : Dieu te réserve assurément une place au paradis.

Je t'aime et ne pourrais jamais assez te dire merci !

***


J'ai donc pu faire des essais avec le poupon cobaye.

Essai-Boba-Wrap-avec-poupon-cobaye.jpg

Avec gros ventre qui dépasse en prime

 

L'écharpe Boba Wrap, comme celle de Je Porte Mon Bébé est une écharpe extensible composée de 95% de coton et de 5% d'élasthane. Le noeud de base des deux écharpes est le même. Elles font parties des écharpes que l'on noue sur soit avant d'y glisser bébé.

 

Bien sûr, la réalité avec un vrai bébé est tout autre qu'avec un poupon et j'ai mis quasiment 1 mois avant d'oser enfiler l'écharpe avec La Muse dedans.

Une petite sortie à La Poste, un chemin tout en travaux quasi impraticable avec la poussette, une Muse endormie, il n'en fallait pas plus pour prendre mon courage à deux mains.

 

Durant le trajet aller, je n'ai pas pu enlever mes mains de l'écharpe pour soutenir La Muse de peur qu'elle ne tombe, glisse ou que sais-je encore. Une fois arrivée à La Poste, lorsque la dame m'a demandé de remplir la liasse du recommandé que je devais envoyer, c'est tout naturellement que j'ai posé mes deux mains sur le comptoir pour écrire et là : la révélation !

Je pouvais donc sortir AVEC La Muse TOUT en ayant les mains LIBRES ! Imagines un peu le champs des possibles qui s'ouvrait alors à moi ! J'allais pouvoir faire du shopping ou tout simplement les courses ! (Pour retranscrire mon degré de joie, il faut se rappeler que j'étais un peu assignée à domicile depuis le 5e mois de grossesse et carrément alitée pendant les deux dernières semaines.)

 

Il a fallu environ trois sorties pour que je sois réellement à l'aise avec le nouage (j'entend par là qu'il n'était plus nécessaire de le faire devant le miroir) et que je cesse de mettre mes mains sur l'écharpe pour la soutenir.


Pour les parents ou futurs parents qui voudraient se lancer : je conseille de regarder les vidéos sur le site JPMBB qui sont très bien faites et de faire en même temps. Ensuite, le secret c'est qu'il faut SERRER l'écharpe AU MAX (sans pour autant vous couper la respiration hein). Il faut bien se rappeler que c'est justement l'élasticité de la matière qui va vous permettre de glisser bébé à l'intérieur de l'écharpe donc inutile de "laisser du mou". De toute façon vous le saurez vite, si vous avez mal au dos après une sortie, c'est que vous n'avez pas assez serré.

Je disais justement à Maëva que parfois, le portage avec cette écharpe est tellement confortable que j'en viens à l'oublier ! (Nan mais je suis blonde aussi)

 

En-echarpe.jpg 

 

Avantage non négligeable de l'écharpe : bébé s'endort en moins de temps qu'il n'en faut pour traverser le parking de la résidence. Très souvent, les gens sont bienveillants en me voyant et je n'ai eu presque que des remarques gentilles et positives. "Elle est bien là tout contre maman" "Au moins elle n'a pas froid". Le plus rigolo ce sont les parents qui expliquent à leur enfant que "La dame a un bébé caché dans l'écharpe".

J'ai également été très très très agréablement surprise de la gentillesse des gens à la caisse de Leclerc qui m'aident très souvent à ranger les courses ou qui me laissent la priorité "Parce que vous avez bébé".

 

Petite particularité rencontrée par plus tard que jeudi dernier, un amalgame est assez vite fait par les gens sur portage = allaitement.

J'en profite ici pour faire une petite parenthèse aux mamans porteuses ET allaitantes : il existe des positions pour allaiter avec bébé en écharpe. Ici on ne pratique pas, mais ça peut être bon à savoir. Encore une fois, je vous invite à vous rendre sur le site JPMBB pour regarder les vidéos.

Il faut signaler également que bébé sera tout de même assez proche de vos seins quand il sera porté, attention donc aux montées de lait qui peuvent déborder et à bébé qui cherche à téter tout ce qui passe à sa portée (votre décolleté, l'écharpe elle-même ou ses doigts) (oui c'est du vécu).

 

Ici, nous utilisons le plus souvent cette écharpe pour l'extérieur car nous en avons une autre pour l'intérieur (je vous en parlerais également). Je n'ai eu à la porter à la maison qu'à trois reprises mais ça m'a juste sauvé la vie !

Soirée entre amis avec Muse récalcitrante du dodo (en mode "Je vous vois, vous faites la fête sans moi je suis complètement pas d'accord, pour la peine je ne dors pas !"), pleurs incompréhensibles et inconsolables, coliques et maux de ventre. En bref, toutes les situations où bébé est mieux avec nous et/ou vertical et qu'on a vraiment autre chose à faire (au hasard manger !)

 

Mon avis : absolument indispensable si on a envie de se lancer dans l'aventure du portage (je parle de l'écharpe en général, celle-là ou une autre). Attention tout de même, la matière promet d'être très chaude en été mais je pense que vu l'âge qu'aura La Muse cet été, nous aurons tous envie d'un autre mode de portage.

 

Et chez vous, on porte ? Quand ? Comment ? Avec quoi ? 

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 09:29

Notre allaitement était bien rôdé (j'en parlais ici) et puis le pic de croissance des 3 mois est venu tout foutre en l'air.

Il a commencé trois quatre jours avant le rendez-vous pédiatre des 3 mois comme un pic ordinaire. La Muse demandait à téter plus souvent, je lui donnais plus souvent, je stimulais ma lactation quatre cinq jours et en une semaine c'était réglé.

 

En théorie.

 

En pratique, je n'en vois pas le bout.


La Muse a commencé par être très dissipée pendant les tétées, je devais marcher, puis chanter, puis marcher+chanter, puis la distraire pour qu'elle veuille bien rester accrochée au sein.


Puis elle a commencé à pleurer. D'abord à la mise au sein, puis pendant les tétées, puis les deux.

J'ai d'abord pensé que peut-être le pic était fini et qu'elle n'avait en fait pas faim. Alors j'ai arrêté de lui donner jusqu'à ce qu'elle réclame. Sauf qu'elle ne réclamait plus et seule sa tétine pouvait la calmer.

On m'a conseillé de lui donner au contraire plus souvent que toutes les 2h et les pleurs n'ont fait qu'empirer.

 

J'ai essayé une nouvelle position d'allaitement qui a fonctionné...deux fois. Puis à nouveau des pleurs.

 

J'ai essayé de lui faire faire son rot puis de la remettre au sein, le même. Impossible elle hurle. De la remettre à l'autre sein. Elle tète trois secondes, quand elle veut bien, puis s'arrête.

 

Le rendez-vous pédiatre des 3 mois n'a rien arrangé puisque, voyant son petit poids, la pédiatre n'a su que me dire "Ah elle ne tète que 5 minutes toutes les 2h/3h ? Ce n'est pas assez, il faudrait lui donner un biberon".

J'ai aussi essayé le biberon. C'était pire que tout. Entre deux pleurs, La Muse mâchouillait la tétine et finalement le lait tiré allait directement sur son pyjama.

 

J'ai repris les tétées. Elle pleurait toujours à la mise au sein, mais se calmait une fois la montée de lait arrivée. Il ne suffisait "plus" qu'à la forcer à prendre le sein pendant les 20 premières secondes puis elle mangeait normalement.

La nuit, tout allait toujours bien, aucun pleurs. Elle dormait et mangeait paisiblement. Donc j'en suis venue à lui donner à manger uniquement lorsqu'elle se réveillait de ses siestes, pour qu'elle soit calme.

 

Et puis je me suis dis que, quand même, ce n'était pas possible d'en arriver là. Au départ tout allait bien, pourquoi ce revirement de situation ?

J'avais choisi l'allaitement pour, entre autre, sa simplicité et sa complicité mère-enfant. Nous n'avions plus ni l'un ni l'autre. Je ne sais pas pour La Muse, mais pour moi c'était devenu l'angoisse de la journée. J'en venais à espérer qu'elle me réveille le plus possible la nuit pour arriver à la faire manger calmement.

 

Alors j'ai appelé la PMI lundi 3 février. J'ai demandé à prendre rendez-vous avec une personne compétente en allaitement maternel et on m'a passé une puéricultrice. Elle m'a demandé si je pouvais passer jeudi 6 car elle était de permanence. J'ai répondu que oui, mais que faire en attendant jeudi ? Elle a dû sentir l'urgence de ma demande et a finalement proposé de passer à la maison le lendemain matin.

 

Mardi 4 février 2014 donc.

La conseillère en lactation et puéricultrice de la PMI est resté plus d'une heure à la maison. Elle a regardé La Muse et nous avons évoqué ensemble le parcours de notre allaitement et de toutes les choses qui pouvaient "clocher".

Elle a refait la courbe de croissance sur une courbe éditée par l'OMS et plus adaptée à l'allaitement maternel pour se rendre compte qu'effectivement il y'avait une petite stagnation durant son troisième mois mais rien d'affolant.

Puis on la pesée et on a constaté qu'elle était en train de reprendre du poids.

 

Les raisons des pleurs peuvent être multiples.


La première raison est sans doute liée à la remarque de la pédiatre sur sa faible prise de poids. Cela a dû me stresser et je me suis focalisée sur la nutrition de La Muse, quitte à lui proposer alors qu'elle n'avait pas faim.

Solution : ne plus proposer systématiquement toutes les 2h ou toutes les 3h mais attendre les signaux de faim.

 

La deuxième raison est liée à l'âge de La Muse.

En effet, vers 3 mois, les bébés sont de plus en plus éveillés et sont tellement sollicités et curieux de tout qu'ils peuvent être très distraits. Ils peuvent en oublier de manifester leur faim ou être dissipés pendant les tétées.

Solution : proposer de téter au réveil quand le bébé est encore calme, se mettre au calme pour donner le sein, dans une pièce sans trop de sollicitations pour le bébé, voire dans la pénombre.

 

La troisième raison est liée au changement de lactation.

Vers les 3 mois de l'enfant, la lactation de la mère change. Alors que jusque là les seins "stockaient" le lait, là ils se mettent à produire à la demande du bébé. Celui-ci doit donc téter quelques temps "dans le vide" pour faire venir le lait. Comme ce n'était pas le cas avant, il s'énerve parce qu'il ne comprend pas pourquoi ça ne vient pas tout de suite.

Solution : encourager bébé à téter jusqu'à la montée de lait, le bercer pour le calmer.

 

La quatrième raison est peut-être dûe à un reflux.

La puéricultrice a remarqué que La Muse semblait avoir des remontées. Sans qu'elle ne vomisse ou ne régurgite spécialement, mais elle semble "mâcher" dans le vide, on entend que ça "glougloute" dans son ventre et elle fait de nombreux rots.

Solution : adapter la position durant l'allaitement et faire surveiller sa gorge par un médecin si jamais cela empirait.

 

La Muse n'a pas eu faim pendant la visite de la puéricultrice donc nous n'avons pas pu voir ensemble si les positions adoptées étaient correctes mais elle revient mardi prochain pour cela et pour re peser La Muse afin de s'assurer qu'elle reprend bien du poids.

Comme à son premier mois de vie, elle m'a également conseillé de la couvrir plus afin qu'elle ne dépense pas ses calories à se réchauffer : chaussettes ou chaussons et brassière par dessus le pyjama, y compris la nuit (sauf en cas de gigoteuse/turbulette à manches).

 

A suivre...

 

dessin-allaitement.gif

Partager cet article
Repost0
3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 16:50

J'ai reçu à Noël la veste de portage MaM Two-Way Deluxe (que vous pourrez trouver sur leur site ici).

 

Veste-MaM.jpg

 

Après une utilisation d'un mois, je vous livre mon avis.

 

Avant toute chose, on précisera aux non initié(e)s qu'une veste de portage n'est PAS un moyen de portage. C'est un vêtement qui se met par dessus le mode de portage choisi écharpe ou porte-bébé.

 

Cette veste est composé d'un "insert" qui se ferme à l'aide de fermetures éclaires. On peut donc le mettre devant pour un portage ventral ou derrière pour un portage dorsal et l'ouvrir à droite ou à gauche du bébé (très pratique pour lui montrer le paysage selon s'il a sa tête d'un côté ou de l'autre).

Je n'ai testé que le portage ventral pour l'instant.

 

C'est bien simple : j'en suis RAVIE !


Elle est bien chaude, pas besoin de mettre un pull dessous.

Attention tout de même, on rappelle que la testeuse qui vous parle habite en Corse donc je ne pourrais pas tester la veste sous des températures négatives.


Elle remonte bien haut, pas besoin de mettre une écharpe.

Sur la photo, le bébé est porté très haut. Ici, La Muse est un peu plus bas, ce qui me permet de pressionner le haut de l'insert (que la dame tient dans la main) au col de la veste (on voit la pression sous le nez du bébé). Cela à l'avantage de lui tenir bien chaud et de soutenir sa tête. Je ne le fait cependant que lorsqu'elle est endormie car ça lui cache aussi le paysage alentour. (Mais les parents porteurs pourront confirmer qu'en général il ne faut pas beaucoup plus que 5 minutes pour qu'un bébé s'endorme dans l'écharpe).

 

Elle est (légèrement) imperméable.

J'ai testé sous un début de pluie (je ne sors tout de même pas La Muse sous l'orage) et nous n'avons pas du tout été mouillées.

 

Elle possède des manches amovibles.

Je le précise mais je n'ai pas encore testé la veste dans les manches (on est quand même en hiver...même en Corse).

 

Elle peut se porter sans bébé.

Comme l'insert se fixe aux fermetures éclaires, on peut aussi l'enlever pour porter la veste sans. Je l'ai déjà fait car c'est la veste la plus chaude que j'ai. Peut-être que la veste mériterait d'être plus cintrée pour être plus jolie, mais la forme permettra aussi aux papas de la porter. Je pense également que la taille M est un poil trop grande pour moi, mais on va dire que ça me permettra de la mettre longtemps.

 

Elle possède de petites bandes réféchissantes sur les poignets et dans le dos.

Certes on ne sort pas souvent la nuit, mais en hiver comme il fait sombre très tôt, ça peut être rassurant d'être bien vu.

 

Seul bémol : elle ne possède pas de capuche. C'est vraiment le seul truc que je peux lui reprocher (ainsi que son prix, mais je ne peux pas en parler ici sachant qu'il s'agit d'un cadeau).

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 19:23

Tu ouvres de plus en plus les mains et tu joues avec devant ton visage, ce qui fait dire à ton père que tu établies des plans machiavéliques pour dominer le monde.

3-mois-0096.jpg


Tu essayes d'attraper ton pouce, le droit ou le gauche.

Essai-pouce.png


Tu pédales, surtout quand on te change la couche.

Tu pousses sur tes pieds et tu te cambres, comme si tu voulais ramper sur le dos ou te retourner.

Tu tiens de mieux en mieux ta tête et tu la relèves lorsqu'on te met sur le ventre.

Tu joues avec les jouets de l'arche dans ton parc.

Muse arche


Tes "arheu" semblent de plus en plus construits.

On ne devrait plus trop tarder à t'habiller en 3 mois.

Tu es terriblement fan de ton mobile !

Tu aimes toujours autant le bain.

Tu essayes de te redresser lorsque tu es assise sur nous ou dans le cosy et ça te fait lever les jambes.

Tu fais toujours des bruits de Dino quand tu râles.

Tu es fan du sticker que nous avons enfin mis dans ta chambre.

Sticker Muse


Tu souris toujours plus et parfois même on dirait que tu ris avec un son suraigu.

Tu fais de plus en plus de bulles avec ta bouche.

Tu as toujours le hoquet, même si ce n'est plus après chaque tétée.

Tu regardes tout autour de toi lorsque nous nous promenons en écharpe.

Tu as de plus en plus de cheveux.

Cheveux-Muse.jpg

 

Tu pèses 4,550 kg et tu mesures 55,5 cm.

 

Joyeux moinniversaire !

 

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 21:57

Dans cet article ci, je vous disais que nous avions fait un goûter de Noël le 25 décembre dernier avec, entre autres, des muffins.


J'avais dit que je mettrais la recette sur le blog. La voici donc.


Rendant à César ce qui lui appartient, je précise que cette recette m'a été donné par Maëva.

 

Ingredients.jpg

 

Ingrédients :

150 g de farine

1 oeuf

100 ml de lait

50 g de beurre fondu

1/2 sachet de levure

+/- 100 g de sucre

(Je mets +/- parce qu'on peut aussi réaliser des muffins salés !)

 

Préparation :

Mélanger tout dans l'ordre dont on a l'habitude (juste on évite de mettre le beurre chaud sur les oeufs, ça les fait cuire).

Remplir les moules aux 3/4, le muffin devant lever pour avoir sa forme caractéristique.

 

Cuisson :

180 °C le temps qu'il faut pour que ça ait l'air cuit à ton goût (ça dépend si tu aimes plutôt bien cuit ou pas).

 

Variantes :

Dedans, on peut mettre tout ce qu'on veut !


A Noël, j'avais mis un mélange d'épices à pain d'épices, des morceaux de pomme et un carreau de chocolat au centre. Quelques vermicelles décoratifs et le tour est joué !

 

Dans-moule.jpg

Sur-assiette.jpg

 

J'ai testé fromage râpé, lardons, tout chocolat, citron, amandes, pommes, etc...


Une recette en or, variable à l'infini ou presque et qui permet d'utiliser ce satané dernier oeuf du frigo dont on ne sait jamais quoi faire !

 

Conseils :

On rappelle à toutes fins utiles que le silicone est AUSSI chaud qu'un moule en verre ou en Téflon à la sortie du four. A manier donc avec les gants ou maniques appropriés.


Si vous souhaitez, dans la même fournée, faire des muffins salés ET sucrés, commencez de préférence par les sucrés si vous ne voulez pas laver le moule entre les deux. En effet, j'ai fait l'erreur de faire le contraire : les muffins aux pommes avec arrière goût de lardons, je déconseille !


Cette recette peut également se verser dans un moule à cake si vous n'avez pas de moules à muffins.


Je conseille la plaque à muffins plutôt que les moules individuels qui seront bien plus pénibles à démouler les uns après les autres (surtout qu'ils n'ont pas de bord pour les prendre, donc on se crame les doigts).

 

Vous testez et vous me dites ?

Bon ap !

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 19:10

Les couches lavables, certain(e)s se lancent pour l'économie, d'autres pour l'écologie, d'autres encore pour des raisons de santé.

Je fais plutôt partie de cette troisième catégorie. Ayant moi-même une peau pourrite à tendance atopique et Coupin asthmatique, nous ne donnions pas les meilleurs chances à La Muse de s'en sortir indemne au niveau du système immunitaire.

 

C'est donc pour éviter au maximum les produits chimiques contenus dans les couches jetables que j'ai commencé à m'intéresser aux couches lavables.

Pour les quelques uns de "l'ancienne génération" qui nous lise, on précisera à toutes fins utiles que les couches ont fait d'importants progrès depuis l'époque des langes qu'il fallait nouer autour de bébé et accrocher à l'épingle à nourrice.

 

Aujourd'hui, le marché des couches lavables est tel qu'il n'y a quasiment pas une marque de puériculture qui ne fait pas la sienne. Je me demande d'ailleurs si trop de choix ne tue pas le choix au final. Combien de parents ou de futurs parents, ne sachant pas quoi choisir se sont finalement dit que les jetables n'étaient pas si mal ?

 

Un peu partout sur les divers blogs que j'ai pu lire en étant enceinte, je trouvais des témoignages concernant des couches lavables en plusieurs parties qui faisaient de gros derrières à leurs porteurs. Les seules pour lesquelles je n'ai pas lu ça (mais je précise que je n'ai sans doute PAS DU TOUT fait le tour de TOUT ce qui existe) ont été les couches lavables de la marque Hamac.

Des couleurs sympas, une utilisation d'apparence simple, pas dix mille trucs à assembler, une taille XS possible pour une Mini Muse Minus en prévision. Je me suis lancée (après avoir obtenu l'aval de Coupin qui allait, lui aussi, changer de nombreuses couches).

 

Je ne détaillerais pas ici le mode d'emploi, le mieux est encore d'aller voir la vidéo très bien faite sur le site Hamac lui même.

Mais en gros. Tu vois une couche ? Ben là c'est pareil sauf que c'est à toi de mettre la partie absorbante dedans. La dite partie absorbante s'enlève et se change quand elle est humide ou salie, le reste de la couche (composé d'un hamac blanc et d'une couche-culotte de couleur) peut se réutiliser s'il n'a pas été sali.

Couche-HAMAC.jpg

En gris : la couche culotte

En blanc : le hamac imperméable

Dedans : l'absorbant

 

Sur le site, on nous indique qu'on peut rajouter sur l'absorbant un voile protecteur (jetable) qui permettrait de récupérer les selles et ainsi de ne pas salir ni l'absorbant ni la couche.

 

Il existe quatre types d'absorbants :

- en micro fibre qu'il faudra plier pour faire trois épaisseurs,

- en coton-chanvre qu'il faudra plier pour faire deux épaisseurs,

- en micro-fibre (pour les maillots de bain) qu'il n'est pas nécessaire de plier afin de ne faire qu'une seule épaisseur,

- en cellulose : jetable, une seule épaisseur.

 

 

Mon expérience

Avant 1 mois

Mini Muse Minus oblige, on s'est tout de suite rendu compte qu'on ne pourrait pas mettre trois épaisseurs dans sa mini couche XS sinon elle ne pourrait plus tendre ses jambes. Durant son premier mois de vie, nous n'avons donc mis que les trois autres types d'absorbants dans ses couches, les jetables servant surtout en cas de pénurie des autres.

 

Pendant son premier mois environ, La Muse faisait caca (on va appeler "un chat" un chat hein) après chaque tétée ou presque. Du coup, les couches étaient salies à chaque fois et devaient être changées intégralement.

A ce moment là, avec Coupin, on s'est quand-même franchement demandé à quoi ça servait vu qu'on était toujours à court de couche (soit qu'elles étaient sales, soient qu'elles séchaient) et que La Muse portait des jetables la moitié du temps.

 

Après 1 mois

Son transit s'est régulé et elle ne faisait plus caca aussi souvent. Là, on a effectivement pu réutiliser les couches, après un petit temps de séchage, dans la même journée. (Exemple : tu mets la couche grise, tu l'enlèves après le premier pipi puis tu mets la couche rose. Pendant ce temps la couche grise sèche, quand tu enlèves la couche rose tu remets la grise. Tu suis ?) Pourquoi un petit temps de séchage ? Non que la couche ou le hamac soit mouillé, mais on s'est rendu compte que ça lui donnait des boutons si on ne laissait pas sécher.


Par contre, on s'est vite apperçu que le voile protecteur ne servait à rien. En cas de pipi de toute façon il faut le jeter (il est écrit sur le site qu'il peut être laver deux ou trois fois avant, mais la flemme) et pour le caca, La Muse ne se contentait évidemment pas de bien viser et tâchait l'intégralité de la couche donc il fallait le jeter aussi.

Il faut ici préciser que La Muse est allaitée, la consistance de ses selles peut donc être plus "liquide" que pour un bébé au biberon.


Vu que La Muse est Minus, on a pu continer à lui mettre la taille XS jusqu'à ses deux mois et demi (soit environ 4,2 kg). Donc nous aurons finalement pas mal rentabilisé la taille XS mais si je devais conseiller les couches hamac, je dirais qu'il faudrait attendre que le transit de l'enfant se régule avant d'acheter la première taille. (Certains bébés faisant déjà presque 4 kg à la naissance et presque 5 kg à 1 mois.)

La taille XS est indiquée sur le site jusqu'à 4 kg. Bien sûr, cela dépend de la morphologie de l'enfant, mais ça s'est révélé exact pour La Muse à 200 g près. 

 

En janvier, j'ai profité des soldes pour commander la taille S et nous pourrons alors tenter l'absorbant trois épaisseurs ainsi que les couches lavables pour la nuit. En effet, pour l'instant, La Muse est en jetable pour la nuit.

 

La logistique

Avec une couche jetable, tu l'ouvres, qu'importe ce qu'il y'a dedans tu la jettes en entier. Il n'en est pas de même avec une couche lavable. Voici ma logistique :

En cas de pipi

- Je sépare l'absorbant mouillé du reste de la couche.

- Je mets l'absorbant dans une mini poubelle posée près de la table à langer avec un petit filet à linge en guide de sac poubelle. Quand il est plein, je le ferme et je le mets tel quel dans la machine.

- Je mets la couche à l'envers pour qu'elle sèche.

 

En cas de caca

- Je sépare l'absorbant sali du reste de la couche qui est généralement salie aussi.

- Je frotte les deux sous l'eau froide avec une brosse à ongles qui ne sert qu'à ça.

- Je les laisse tremper dans une bassine d'eau froide additionnée de cristaux de soude jusqu'à la prochaine lessive.

 

VRAI / FAUX

Les couches lavables demandent plus de logistique que les couches jetables. VRAI

 La preuve juste au dessus, mais franchement, quand on a pris le pli, ça prend seulement cinq minutes de plus, juré.

 

On peut stocker les couches et les absorbants au sec ou dans de l'eau. VRAI

 Voir la logistique. Je laisse sécher les couches où il n'y a eu que du pipi au sec pour les réutiliser lors du prochain change. Je met les couches et les absorbants salis de caca dans une bassine pleine d'eau froide additionnée de cristaux de soude parce que ça enlève toutes les tâches, même le caca jaune d'un bébé allaité.

 

Avec les couches lavables, on a les mains dans le pipi et le caca de son enfant. VRAI

Il ne faut pas se leurrer, en enlevant l'absorbant, vous toucherez forcément quelque chose d'humide voire de sale.

 

Les couches Hamac ne font pas un gros derrière à l'enfant. VRAI

Il n'est pas nécessaire d'habiller l'enfant avec la taille au dessus lorsqu'il porte des couches Hamac.

 

Avec les couches lavables, on fait plus de lessives. FAUX

Sachant que nous sommes trois à la maison et que nous changeons finalement de vêtements tous les jours, il y'a de toute façon du linge à laver, donc il faut faire des lessives. Les couches se lavant à 40°C et les absorbants à 60°C, je les glisse tout simplement au milieu d'une lessive classique. Coupin vous dirait que mathématiquement, plus il y'a de linge, plus il faut en laver. Mais ce n'est pas cinq couches qui changent réellement le poids de la machine à mon sens.

 

Avec les couches lavables, il y'a plus de fuites. FAUX

Ici en tout cas, les couches pleines à craquer qui ont traversé le body, le pyjama et la gigoteuse parfois, on a eu qu'avec des jetables. Reste à tenter l'expérience la nuit. Je reviendrai vous dire.

 

Avec les couches lavables, il y'a plus d'odeurs. FAUX

Les avis sont partagés. Je dirais que c'est une question d'habitude. Ici je trouve que les couches jetables puent le produit chimique c'est immonde. Les couches lavables ne sentent rien (à part le "cadeau" que vous aura laissé bébé dedans forcément).

 

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à m'en faire part en commentaire et je tenterais d'y répondre avec ma (petite) expérience.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 16:27

Le titre a toute son importance puisqu'il s'agit de relater NOTRE allaitement avec La Muse, je ne prétends donc pas DU TOUT détenir une quelconque vérité générale.

Il faut aussi que je vous dise que je me suis très largement inspirée de cet article de Frootloops que je vous conseille d'aller lire aussi.

 

Avant l'arrivée de bébé

Au tout début de ma grossesse, je me disais que je pourrais essayer l'allaitement, sans trop de contrainte "Si ça marche, ça marche ; si ça ne marche pas, on fera autrement".

En fin de grossesse, comme je le racontais ici lors de mon dernier cours de préparation à l'accouchement, j'étais convaincue que je voulais allaiter et que j'allais tout faire pour que ça marche.

J'ai également trouvé bon nombre de réponses à mes questions dans ce guide très bien fait de l'INPES que je recommande et que vous pouvez télécharger gratuitement et légalement.

 

guide-allaitement-maternel-inpes.jpg

 

Le seul conseil que j'ai reçu (d'une amie qui allaitait toujours sa fille de 4 mois) à été : "Pour l'allaitement, il faut s'accrocher dix jours, après c'est que du bonheur."

 

Au moment de l'accouchement

J'ai tout d'abord demandé à une auxiliaire puéricultrice de me montrer la bonne position à adopter.

Puis la deuxième sage-femme m'a dit : "Vous allez recevoir à peu près autant de conseils différents qu'il y'a de personnes dans ce service. Ecoutez-les, mais faîtes à votre sauce. Vous seule savez ce qui vous convient à La Muse et à vous. Même si c'est votre premier bébé, vous saurez."

 

Les premiers jours avec bébé à la maternité

Le premier jour a roulé en mode "Rha la la, c'est tellement facile ! De quoi se plaignent les autres ?" J'ai demandé encore une fois ou deux si ma position était bonne (puisque j'avais lu partout que les crevasses étaient liées à la bonne position du bébé) et comme on m'assurait à chaque fois qu'elle était bonne, j'ai arrêté de demander.

 

OUI la position était bonne mais j'ai QUAND MEME eu des crevasses !

Je me suis enduite de mon lait que j'ai laissé sécher, j'ai imbibé des compresses de mon lait dans lesquelles j'ai laissé macérer mes tétons, je me suis tartinée de crème...mais j'ai QUAND MEME eu des crevasses.

Il aura fallu 9 jours pour un sein et 12 pour l'autre avant de ne plus avoir mal du tout.

Douze jours en tout durant lesquelles les seins sont tellement sensibles voire douloureux que même le jet de la douche semble acéré.

 

Je me souviens d'une nuit (était-ce la deuxième ou la troisième nuit) où La Muse tétait toutes les heures. Je n'en pouvais plus, j'avais mal, je voulais dormir, j'étais fatiguée. La Muse pleurait et je ne comprenait pas ce qui se passait. J'ai sonné, une auxiliaire puéricultrice est venue. Elle m'a dit que La Muse avait faim et qu'il fallait la mettre au sein, oui même toutes les heures, c'est ce qui allait faire venir la montée de lait. J'ai serré les dents et j'ai continué, accrochée aux raisons qui m'avaient fait choisir l'allaitement.

 

Le lendemain, mes seins étaient bien plus gros, bien plus lourds et bien plus tendus. Rien d'insurmontable, rien de douloureux. J'avais lu partout que les femmes comparaient leurs seins avec du béton, je n'ai pas eu cette impression. Je me souviens aussi du "fourmillement" qui allait devenir famillier.

Le matin, la sage-femme me confirmait que la montée de lait était en route et je me souviens très bien l'émotion que j'ai ressentis quand j'ai vu un liquide blanc couler de la bouche de La Muse.

 

Bien sûr, il y'a eu cet épisode de prise de poids faible qui m'a vallu un jour de plus à la maternité et l'occasion d'essayer (sans succès) un tire-lait électrique. Maintenant je peux dire que NON donner un biberon (et même plusieurs) (toujours APRES la tétée) n'empêche pas un bon allaitement.

Je ne sais plus à qui je disais "Tu sais, à la maternité, tu fais comme on te dit pour sortir le plus vite possible et ensuite, chez toi, tu fais comme tu le sens". Nous n'avons plus donné de biberon après.

 

Les premiers jours avec bébé à la maison

Une fois rentrées à la maison, tout est allé mieux. J'étais moins stressée de devoir tout noter pour les classeurs des auxiliaires, moins stressée pour la prise de poids...

 

Puis La Muse est tombée malade et j'ai eu l'impression qu'elle tétait plus longtemps et plus souvent qu'avant. Lors de la pesée à la PMI on m'a dit qu'il s'agissait du pic de croissance des 3 semaines donc je ne me suis pas inquiétée.

Les copines m'avaient dit qu'il y allait avoir un autre pic à 6 semaines et celui-là m'a paru vraiment durer longtemps. J'avais l'impression que La Muse ne faisait que dormir et manger alors que quelques jours auparavent elle était si éveillée ! Heureusement, ce pic là aussi n'a duré qu'une semaine.

Pendant ces pics, j'ai stimulé un peu ma lactation grâce à l'homéopathie conseillée par ma super sage-femme.

 

Aujourd'hui

La Muse semble réglée sur un rythme de 2h30/3h entre chaque tétée le jour et 3h/3h30 la nuit. Parfois, il y'a jusqu'à six heures entre la dernière tétée du jour et la première de la nuit.

 

Nous avons appris à nous comprendre elle et moi et je crois reconnaître assez vite lorsqu'elle a faim, sans avoir besoin de regarder l'heure. C'est assez étonnant parfois de sentir des "fourmis" dans les seins quand La Muse dort et qu'elle se réveille quelques minutes après. Comme si nos deux corps étaient connectés.


J'ai essayé plusieurs positions et c'est quand-même la position "classique" dite "de la madone" qui a notre préférence.

madone.jpg

Source image

 

Il y'a eu des épisodes de coliques durant lesquels j'ai appris qu'un bébé allaité doit AUSSI faire son rot après chaque tétée (je croyais que c'était réservé aux biberons). Pour aider La Muse a mieux digérer, nous avons adopté la position "à califourchon" qui fonctionnait bien.

califourchon.jpg

Source image

 

J'ai dû adapter un peu ma garde-robe pour pouvoir allaiter en toute circonstance mais rien de compliqué :

- un soutien-gorge d'allaitement sans armature,

- un débardeur à fines bretelles assez grand pour pouvoir le tirer en dessous du sein,

- un haut classique que je remonte au-dessus du sein.

Avec la tête de La Muse qui cache la toute petite partie découverte, on ne voit rien du tout et je n'ai pas froid.

Je précise que j'use de cette technique car les vêtements d'allaitement sont quasi introuvables dans ma ville et que je ne veux pas les acheter sur le net (la flemme de les renvoyer si jamais ils ne convenaient pas). Je n'ai finalement pas l'impression d'avoir changé ma façon de m'habiller mis à part le fait que je ne peux plus porter de robe pour l'instant.

 

J'ai allaité à divers endroits comme le hall de la Mairie (au moment de refaire ma carte d'identité), sur un banc en pleine rue ou encore sur un muret au fond d'un parking. Je dois dire que j'ai eu plus de "mauvais regards" lorsque La Muse hurlait de faim que quand je l'avais au sein. D'ailleurs, au niveau des remarques, je n'en ai presque pas eu et la plupart des gens que je rencontre me disent que "c'est bien".

 

Allaitement toujours en cours...à suivre...

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 10:25

Comme tu le sais, j'ai eu un bébé.

Comme tu le sais, j'allaite. Contrairement à ce qu'on peut lire ou entendre ça et là, l'allaitement n'est pas un moyen de contraception. Il a donc été nécessaire de reprendre une contraception en même temps que les rapports.

J'ai commencé avec la pilule Cérazette (enfin son générique) parce qu'on m'a dit que c'était la seule qui était compatible avec l'allaitement. Il se trouve qu'après quasiment toute une vie à manger des hormones, j'en ai eu marre et j'ai demandé un stérilet (ou dispositif intra-utérin) au cuivre à mon gynéco. Il m'a indiqué qu'il le posait pendant les règles et m'a invité à appeler le premier jour de celles-ci pour fixer un rendez-vous.

 

C'était hier. (Au passage, celles et ceux qui ont oublié mon anniversaire sont évidemment déshérités, par exemple mes deux témoins : vous êtes virés !)

 

En fait de début de règles, je n'ai surtout pas arrêté de saigner depuis l'accouchement. Je trouve que ça commence à faire long, mais je pense que j'ai enchaîné suites de couches et retour de couches (sinon c'est pas drôle dirait Maëva).

 

J'avais rendez-vous à 15h30.

La Muse s'est réveillée à 15h de la sieste. Déjà là j'ai su qu'on serait à la bourre.

Ensuite elle a eu faim.

Ensuite il a fallu changer sa couche.

Ensuite il a fallu lui mettre la gigoteuse avec les manches pour ne pas qu'elle attrape froid. Dans ma précipitation, je lui ai coincé le pouce et elle a hurlé comme jamais ! Elle est devenue rouge puis blanche. J'ai pensé pendant une seconde qu'elle avait arrêté de respirer et j'ai presque failli pleurer à mon tour. Pas bon d'être pressée avec un bébé.


J'étais dehors à 15h20, j'ai appelé le secrétariat du gynéco sur le chemin de l'arrêt de bus pour prévenir de mon retard. La secrétaire m'a indiqué que j'étais la dernière patiente parce qu'après le médecin devait faire son tour à l'hôpital.

Evidemment, le prochain bus était dix minutes après. Stress.

 

Je suis arrivée à 15h50, heureusement il y'avait encore deux personnes avant moi. Comme La Muse ne dormait pas, je l'ai prise sur les genoux.

Là, une petite fille de deux ans et demi (qui accompagnait ses parents pour "voir le petit frère à la télé") demande à son papa si elle peut aller voir le bébé. Le père répond de ne pas s'approcher trop près parce qu'elle est malade. Elle fait un pas et demande "là c'est bon ?" puis encore un autre "et là c'est bon ?" Elle a fait rire toute la salle d'attente.

 

Vient mon tour. Je sens le médecin pressé, il ne regarde même pas mes analyses sanguines et m'invite à m'installer dans la salle d'examen. 

Au moment où je suis quasiment nue, La Muse se met à pleurer. Je n'ose pas demander au médecin de lui remettre sa tétine pour qu'elle s'endorme. J'aurais dû.

 

J'essaye de me détendre, je respire comme pour l'accouchement. Comme prévu, la pose du stérilet est très rapide et parfaitement indolore. Inconfortable serait plus exacte. Une petite écho de contrôle pour vérifier qu'il est bien en place et je peux me rhabiller. J'enfile en vitesse ma culotte et je vais remettre sa tétine à La Muse. J'ai juste le temps de passer mes autres vêtements avant que le gynéco ne sorte.

"Et pour les analyses ?

- Il faudra les montrer au médecin traitant.

- Et pour les rapports ?

- Ben attendez deux trois jours, la fin de vos règles."

 

La secrétaire est gentille, elle me demande si tout s'est bien passé et je lui réponds que je n'ai rien senti. Je donne ma carte vitale et...heu...là par contre je vais peut-être aller m'assoir parce que j'ai chaud et ça tourne.

Heureusement, il y'a des canapés en salle d'attente et un couple me laisse sa place pour que je m'allonge avec les jambes sur l'accoudoir. Il paraît que je suis toute blanche.

La secrétaire me demande comment je me sens, je demande un verre d'eau et lui indique la poche de la poussette où j'ai glissé une barre de céréales. Une maman qui patientait prend La Muse en charge en la berçant dans la poussette.

Le gynéco sort, prend mon pouls, me rassure en disant que c'est un simple petit malaise vagal et que cela arrive. Il me conseille néanmoins de rester allongée au moins un quart d'heure.

 

Les gens en salle d'attente sont adorables. Ils se relayent pour me demander comment je vais. Presque tous se sont proposé de me rammener en voiture. La maman qui berçait La Muse endormie dans la poussette l'a prise dans ses bras lorsqu'elle s'est réveillée et joue avec elle comme si elles se connaissaient depuis toujours.

 

Après un quart d'heure allongée, on m'indique que j'ai repris des couleurs et je passe en position assise. La secrétaire m'apporte un autre verre d'eau et des gâteaux pour que je reprenne des forces. La Muse commence à avoir faim et je peux l'allaiter sur le canapé.

Je la redonne une seconde à la gentille maman le temps de me mettre debout (ce n'était pas le moment de l'avoir dans les bras si jamais je perdais connaissance). Je me sens mieux, je plaisante. Tout le monde est très très gentil.

Vers 17h, je prends le chemin vers le bus du retour.

 

Quelle aventure !

 

diu-cuivre1.gif

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 17:51

Comme tu le sais parce que tu es un lecteur assidu, lors de la dernière visite chez la pédiatre celle-ci a remarqué que les plis des jambes de La Muse n'étaient pas symétriques. Comme cela peut-être le signe d'une dysplasie congénitale de hanche, elle nous a prescrit une échographie des hanches.

 

C'était à 14h.

 

Je dois tout d'abord préciser que j'avais fait un repérage AVANT au cabinet de radiologie pour savoir s'ils faisaient bien les bébés si petits, s'il fallait emmener quelque chose de particulier le jour J ("non non, juste l'ordonnance et la carte vitale" m'a-t-on répondu) et si le cabinet était accessible en poussette. La réponse est NON. C'est bien écrit "rez-de-chaussée" sur la plaque de porte, mais c'est un rez-de-chaussée après 6 marches et le cabinet est tellement microscopique que les secrétaires ne peuvent même pas être assises en même temps.

Décision était donc prise d'y aller en écharpe.

 

On a poussé la porte à 14h piles, on est rentré en salle d'écho à 14h13. Bon point.

Mauvais point par contre pour le radiologue qui me dit de déshabiller La Muse en bas et qui se tire faire une radio en face pendant 20 minutes.

Très mauvais point pour le même qui manipule La Muse sans rien dire de ce qu'il va faire, qui du coup la fait pleurer et qui n'a même pas un mot gentil.

 

Au final, tout est normal et il n'y a pas de dysplasie de hanche. OOOUUUFFF !

 

bassin-dessin.jpg

Source image

 

P.S : je sais que l'illustration n'a rien à voir avec l'article. Je voulais une photo d'un dessin de bassin (sous entendu l'ensemble des os des hanches) pour illustrer et je suis tombé sur ce dessin (qui est aussi un dessin de bassin finalement).

Partager cet article
Repost0

Myself

  • : Elsa-Saône Word
  • : Moi : Coupine, 27 ans. Lui : Coupin, 24 ans. Nous : ensemble depuis septembre 2009, en Corse depuis septembre 2011. Mariage le 18 mai 2013. Naissance de La Muse le 27 octobre 2013.
  • Contact

En ce moment je lis ça

Pandore-abusee.jpg

C'était Rangé Où ?

P.S point de croix

Si vous souhaitez une grille de point de croix présentée ici, n'hésitez pas à me contacter (formulaire contact ou commentaire), je me ferais une joie de vous l'envoyer gratuitement par mail.

Hello Coton

Ma Page sur Hellocoton

Retrouvez Elsa Saone sur Hellocoton

Un blog = un arbre

bonial – catalogues et promos – moins de déchets