Le jour où je me suis vue accoucher, c'était samedi 14 septembre 2013.
Depuis le lundi, une impression de lourdeur dans le ventre, comme si La Muse n'avait jamais été si basse. De temps en temps, le ventre dur mais sans que j'arrive à réellement savoir s'il s'agissait de contractions car bien moins intenses que celles ressenties en juin qui m'avaient fait hospitaliser.
Mercredi, après le cours de préparation à l'accouchement N°3, la sage-femme me fait mon monito hebdo qui révèle trois contractions en une grosse demi-heure d'enregistrement. Ce que je ressentais était donc bien des contractions, simplement moins fortes.
La sage-femme m'indique que bébé n'est plus considéré comme prématuré à partir de 37SA (soit le 6 octobre pour moi) mais qu'on peut raisonnablement accoucher à partir de 35SA (soit le 22 septembre) car la maturation des poumons est terminée. D'ailleurs, elle m'explique que si je monte à l'hôpital pour des contractions régulières maintenant, on ne cherchera pas à les arrêter comme en juin, on se contentera d'attendre l'accouchement. Elle me conseille donc de rester tranquille au moins jusqu'au 22 septembre.
Jeudi, afin de préparer la soirée d'anniversaire de Coupin qui a lieu vendredi soir, je vais faire les courses. Je suis rentré complètement sur les rotules ! (Les courses pour 12 par une femme enceinte de 8 mois, c'était pas l'idée du siècle !)
Je reste tranquille l'après-midi car les contractions se font ressentir.
Vendredi, je traîne au lit et je ne prépare la soirée qu'avec Coupin vers 17h lorsqu'il rentre du travail.
Durant la soirée, quelques contractions mais rien de méchant et puis j'ai la tête ailleurs. Seulement, je remarque que je ne tiens pas très longtemps dans la même position.
Samedi matin, nous devions aller faire un vide-grenier mais je préfère rester à la maison pour me reposer. Une petite sieste après le repas de midi puis les contractions reviennent. J'ai chaud, j'ai froid, je n'arrive pas à trouver une position confortable, je ne sais plus quoi faire. Les contractions sont régulières. J'entends les paroles de la sage-femme de l'hôpital en juin qui me disait "Les contractions régulières finiront pas entraîner le travail".
Coupin me force à prendre une douche fraîche qui me détend.
Les contractions sont toujours là.
Maëva et Pomme (par texto) me disent de ne pas m'inquiéter, que La Muse ne risque rien (d'autant qu'elle n'a jamais autant bougé !) et que tant que les contractions ne sont pas douloureuses, elles n'ont pas d'effet sur le col. J'attends donc quelles soient douloureuses puisqu'elles sont déjà régulières malgré le million de Spasfon que je prends.
J'essaye de dormir sans succès, les idées se bousculent dans ma tête. Et la valise qui n'est pas terminée ! Je lance quelques vêtements dedans à tout hasard en me répétant que c'est peut-être "pour aujourd'hui".
Durant la soirée, Coupin m'encourage à prendre une autre douche. Les contractions sont toujours là mais semblent s'espacer. Je peux dîner avec lui, assise dans le salon.
Finalement, vers 22h, les contractions s'espacent assez pour me permettre de dormir.
Le lendemain, j'ai des courbatures à l'utérus (c'est là que tu te rends compte que c'est bel et bien un muscle !) et je vais contracter toute la matinée, mais moins régulièrement et ça s'arrêtera vers midi.
Depuis, je passe le plus de temps possible au lit parce que je suis épuisée.
Prochain monito mercredi 18 septembre après le dernier cours de préparation à l'accouchement et prochain rendez-vous gynéco lundi 23 septembre.
À suivre.